1. Cheat-Code (12)


    Datte: 14/07/2018, Catégories: Divers, Auteur: Clover, Source: Xstory

    ... cria-t-elle, son regard noir contrastant avec les traces blanches qui dégoulinaient de ses joues, bouches et menton. Tu sais que je détes...
    
    La fin de sa plainte s’étrangla sur le sexe que le fiancé fourra sans ménagement entre ses lèvres. Toujours une main dans les cheveux de la flic, il pompa sa verge dans sa bouche en à-coups rageurs qui la firent hoqueter.
    
    — Si tu tiens tant que ça à faire mieux que Sandra, apprends à apprécier. (Sans cesser d’abuser des lèvres de la blonde, il gifla un de ses petits seins, y laissant une marque rouge.) Et tu devrais aussi penser à la chirurgie.
    
    Le souvenir s’arrêta, et je retrouvai ma bien moins excitante réalité, les doigts du fiancé toujours enfoncés dans la chair de mon cou, et Sandra agrippée à son bras pour tenter de le raisonner. Non pas qu’être à deux doigts de suffoquer ne soit pas palpitant en soit, juste, d’une manière très différente.
    
    Personne ne semblait avoir remarqué mes dix minutes de souvenir cochon. À croire que tout ça, le transfert du souvenir, et sa visualisation, n’avait pris qu’une fraction de seconde pour le monde extérieur.
    
    Pas le temps de penser à ce genre de détail. Je tenais ce salaud !
    
    Je ne sais pas si ce fut l’irruption soudaine de mon sourire niais, ou le fait qu’il craignait d’aller trop loin, toujours est-il qu’il relâcha son étreinte. Je m’étalai par terre en toussant comme un allergique après un rail de bouquet de fleurs. Sandra se précipita à mon côté. Son geste me réchauffa le ...
    ... cœur, à défaut d’apaiser la douleur de mon œsophage.
    
    — Ça va, tu n’as rien ? (Elle se tourna vers son fiancé.) Qu’est-ce qui t’a pris de faire ça, t’es complètement malade ?
    
    — Il mérite pire ! Et toi, tu ferais bien de baisser d’un ton si tu veux vraiment sauver notre mariage comme tu le prétends.
    
    — Elle est pas la seule qui devrait baisser d’un ton, parvins-je à bafouiller malgré ma gorge douloureuse. À moins que tu ne veuilles lui parler de ce que tu fais dans les salles d’interrogatoires, et qui n’ont rien à voir avec ton taf ?
    
    La jolie hôtesse d’accueil haussa un sourcil à ma remarque sibylline. Son fiancé me gratifia de sa plus belle poker face. Soit ça, soit il ne pigeait pas à quoi faisaient référence mes propos vagues. Histoire de m’en assurer, je lançai « Lecture de pensée ».
    
    — Comment cet enfoiré peut savoir ça ? Il peut pas être aussi bien renseigné ? Merde, ça se trouve, c’est Claire qui tente de me la faire à l’envers à cause de ce matin. S’il en dit plus, je suis foutu.
    
    Avant que je puisse balancer le nom de la flic blonde pour étayer mes propos, il me rechoppa à la nuque, étranglant mes mots. De sa main libre, il forma un poing et arma son bras. Tout sur son visage hurlait « je vais tellement te déglinguer qu’à l’hosto ils vont donner ton nom à un trauma crânien. ». Sandra hoqueta de surprise.
    
    Non non non ! Il allait me péter le pif et l’Interface.
    
    La vue du cœur toujours rose au-dessus de la jolie hôtesse me rappela qu’il me restait une ...
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