1. Berlin, son histoire, ses vices 5


    Datte: 13/07/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Charime, Source: Hds

    ... longuement, un air interrogatif sur son joli minois.
    
    - Dis, cet anneau dans ton nez, ça fait mal ?
    
    - Non, pas trop, enfin tout dépend dans quelle circonstance tu te fais percer.
    
    - Parce qu’il y a plusieurs méthodes ?
    
    - En effet, la version oui Maître ou oui Maîtresse, comme dans mon cas et il y a la version je veux me faire plaisir en étant différente des autres.
    
    - Attends, tu m’as bien dit que dans ton cas il y a une Maîtresses ? Ce qui sous-entend que tu sois une soumise ?
    
    - Tu sous-entends bien, je ne vis que pour celle qui m’a dévergondée. Je ne suis pas la seule, elle a, en plus de moi, deux autres femmes, mes deux amours si tu préfères.
    
    - Attends, tu es en train de me dire que tu es une gouine !
    
    - Chut, non, je suis parfaitement bi. Mais pas mes amours, elles détestent qu'une bite, si belle soit-elle, les pénètre. Enfin, c’est ce que je pense. Tu sais, cela ne fait pas très longtemps que je suis à Berlin, presque trois mois.
    
    Isabelle change radicalement de comportement. Sans se faire pressante, elle insiste néanmoins pour tout connaitre de ma vie. Pour elle, c’est aussi comme de me donner la clef de sa vie. Oui, d’entrée, je lui impose ma vision des choses. Je ne me montre pas autoritaire, je ne crois pas en avoir besoin. Elle est captivée en apprenant comment je suis devenue putain d’une femme et ses complices. Je distille ma vie au compte goute, jour après jour. Plus elle en apprend, plus elle se rapproche de moi. De quoi aiguiser mon ...
    ... appétit, mon envie de corrompre tout ce qui me plait. Comme Mademoiselle, je suis devenue une vampe ou pratiquement.
    
    Le vendredi soir, en sortant du travail, Mademoiselle m’attend dans sa limousine, la portière arrière ouverte, Béa est au volant. Sous le regard étonné d’Isabelle, je me comporte en parfaite soumise, m’agenouillant sur le bas de la portière et baisant le pied tendu de Mademoiselle. Quand la voiture part, je jette un coup d’œil sur Isabelle qui, sur le trottoir, est restée bouche bée. Ce que je n’ai pas vu, c’est le directeur derrière sa fenêtre tintée. Cela dit, si j’avais quémandé ce scénario à Mademoiselle, elle en a retiré, tout comme moi, quelques orgasmes pas piqués des hannetons. Avec ma Maîtresse, nous nous sommes convenu d’une sorte de code afin de provoquer le désir d’aller plus loin chez Isabelle.
    
    Dès mon arrivée, le lundi, il me convoque dans son bureau. Je vois ce que je pense n’être qu’une cravache à deux balles, posée bien en évidence sur son bureau. Ce con n’a même pas besoin de m’expliquer. Je ne compte pas entrer dans son jeu. La preuve quand il me lance qu’il me veut à ses pieds d’un air qu’il n’a pas, sévère et sur le champ en plus. C’est plus fort que moi, je me suis mise à rire, mais à rire comme une folle en le pointant de mon index moqueur. Et puis, calmée, ma réponse est encore plus cinglante qu’un coup de fouet, plus piquante que les aiguilles de Mademoiselle, plus brulante que la cire chaude sur mon corps.
    
    - Ne compte pas trop sur ...
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