1. Berlin, son histoire, ses vices 5


    Datte: 13/07/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Charime, Source: Hds

    ... poitrine m'oblige à poser mes yeux dessus. Elle me semble aussi ferme que la mienne ou celle de Mademoiselle Janice. Quand elle se lève, elle ravit mon regard. Elle ressemble un peu à Béa, mais en légèrement plus gironde. Sa main dans la mienne est moite. Est-ce moi qui lui fais cet effet ou la présence de ce porc énorme qui me renifle la nuque ? Elle m’expose mon travail plus en détail en nous préparant un café, délicieuse attention. Le directeur nous lâche un peu. Isabelle semble reprendre vie, une fois cet homme vulgaire parti. Le café qu’elle me sert est nettement meilleur que celui servit par ce directeur de mes deux.
    
    - Désolée, mais il me fait peur parfois. Surtout quand il est en présence d’une femme. On a l’impression qu’il nous imagine à poil ou en train de nous baiser. Il m’arrive même parfois d’avoir l’impression qu’il va me sauter dessus pour me violer. Je ne l’aime pas.
    
    - Je peux volontiers l’imaginer. Il me déplait aussi. Bien, cela se passe où avec les clients ?
    
    Maintenant totalement détendue, elle me sourit nettement plus agréablement. Après avoir toussé, elle reprend son explication comme si nous étions de vieille copine et ce n’est pas pour me déplaire.
    
    - Ici, juste derrière cette autre porte. Il y a un comptoir avec un ordinateur pour prendre les plaintes. Cela étant, nous ne croulons pas sous le travail. Nous, on est principalement là pour tenter de détendre le client, de le rassurer. Ensuite, une fois que nous avons informé le système ...
    ... informatique, on le guide vers l’un des employés libres qui se charge de régler le problème au mieux des intérêts du client comme de la boite. Voilà, c’est tout. Oh si, parfois, nous remplaçons les filles de la réception quand elles sont en pause ou à jouer les salopes chez le directeur ou un responsable. Tu vois ce que je veux dire.
    
    - Ouais, on ne fait pas le poids quoi !
    
    - Toi si, mais moi, plus personne n’en veut. Je ne suis plus assez belle pour ces gras du bide.
    
    - T’en a quoi à faire. Si les autres employés sont comme le directeur, vaut mieux prendre son pied à la main ou entre femmes.
    
    Ce disant, je passe une main consolante sur le bras d’Isabelle, ma nouvelle collègue. Je devine déjà de grande chose entre elle et moi. Avec Isabelle, on met en place mon bureau, avec un bon coup d’huile de coude pour le nettoyer. C’est là qu’un client arrive. Il ne semble pas énervé, très calme même. Je laisse Isabelle l’accueillir, j’en profite pour apprendre ses méthodes. Derrière elle, j’ai tout loisir de me faire une belle idée de son corps. Cependant, sa tenue n’est pas ce qui la met le plus en valeur. J’ai comme dans l’idée qu’une visite chez Béa et Agnès, pourrait en faire une diva des plaintes à enregistrer. Je la vois bien dans une tenue très stricte, mais un brin sexy, de celle qui calme celui d’en face, même très énervé et lui donne des émotions bien plus agréables. Le client est guidé vers un autre employé, c’est Isabelle qui l’emmène. À son retour, elle me fixe ...
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