Berlin, son histoire, ses vices 5
Datte: 13/07/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Charime, Source: Hds
... Minijupe indécente, chaussure de salope, coiffure avec une couleur de garce et son maquillage ne fait que consolider mon opinion. Vu sa tenue plus que moche, elle ne devrait pas être vue des clients. Ok, Alain m’avait prévenue, me montrant même quelques rapports sur cette agence. Le pire arrive, dans le bureau du directeur. Cet ersatz d’employée vient se coller carrément contre le directeur qui n’hésite pas à lui mettre sa main entre ses cuisses. Me voilà au parfum ! Devant lui, debout, je n’ose m’assoir en voyant ce siège pour le moins dégueulasse.
Je lui tends ma lettre et en profite pour le dévisager. C’est un homme d’une bonne quarantaine d’année, ventripotent par un manque visible d’exercice. Il a le crâne à moitié chauve avec cette mèche ridicule qui tente de recouvrir maladroitement cette moitié de calvitie. Il me fait bien sourire quand il se lève pour m’accueillir, sa chemise, trop petite, est tendue, les boutons prêts à m’exploser au visage s’il venait à tousser. Pire, il ne faudrait pas qu’il éternue, il serait torse nu avec sa chemise en lambeau. Enfin, ce pantalon usé et reprisé, pas digne d’un directeur d’agence. Non, il me fait pitié. On pourrait croire qu’il sort tout juste de son jardin tellement il est mal fringué. Pourtant, et je ne suis pas facile à surprendre, le son de sa voix est si tellement agréable, elle détonne même avec tout le reste, c’est certain. Pour un peu, avec la permission de Mademoiselle Janice, je le sucerai avec appétit si ...
... seulement son corps était à l’égale de sa voix. Il me fait un très court topo de l’agence en me faisant servir un horrible jus de chaussette infecte en guise de café par la poufiasse de la réception. Cette potiche de service n’a pas bronché depuis mon arrivée, branlée par cette contrefaçon d’homme. Mon travail consiste à recueillir les plaintes des clients, d’enregistrer leurs griefs tout en les apaisant le plus possible. Ouf, il se lève, me propose une visite des locaux. Je n’en pouvais plus de son bureau qui pue la fumée de cigare froide. Il me guide, toujours un pas derrière moi, à reluquer mon cul derrière ses grosses lunettes. S’il savait qui je suis, ce que je suis, il banderait à s’en faire péter sa braguette. Oh, je ne me voile pas la face, il bande le pourceau et pas qu’un peu. J’imagine même qu’un simple effleurement le ferait éjaculer dans son froc. Pire, peut-être, il me ferait un arrêt cardiaque au même moment. Nous passons de bureau en bureau. À chaque fois, devant l’employé, il prend un malin plaisir à me présenter, sa main posée entre mes épaules, l’air de dire que je suis la prochaine sur sa liste. C’est qu’il ne doute de rien, ce con ! Il ne sait pas encore que je ne supporte pas ce genre d’hommes, je les anathématise parce qu'ils me font gerber.
Nous pénétrons enfin dans un bureau, le dernier. Il est occupé par une femme sensiblement plus âgée que moi. Légèrement en chair, elle ne manque cependant pas de charme. Ses yeux bruns sont magnifiques, une voluptueuse ...