Une journée mémorable
Datte: 12/07/2018,
Catégories:
fh,
cinéma,
amour,
jalousie,
Oral
pénétratio,
amourpass,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... à quelque chose. Il a toujours pensé que ces deux là étaient faits l’un pour l’autre. Il se secoue et va pour démarrer quand la porte passager s’ouvre et Marie s’installe :
— Je suis désolé Petit Bouchon. J’espère que tu ne m’en voudras pas de trop…
— Pourquoi voudrais-tu que je t’en veuille. J’étais à côté d’Aïcha, j’ai vu les photos. C’est triste à dire, mais ma sœur est une conne. Ce n’était pas la peine de faire des années de psycho pour se conduire comme elle le fait. Elle n’a pas plus de cervelle que de cœur. Elle doit penser avec son cul. Comment a-t-elle pu se conduire comme elle l’a fait et te faire ça à la veille de votre mariage ? Et chez toi, en plus !
La véhémence de Marie surprend Bernard :
— Calme-toi. Tout ça, c’est maintenant du passé. Il faut tourner la page. Tu devrais rejoindre tes parents et moi je voudrais éviter de trop traîner dans le coin.
— Tu peux démarrer, moi non plus je ne veux pas rester ici.
Comme elle voit qu’il va argumenter, elle prend les :
devants
— S’il te plaît.
Devant l’air de chien battu de la jeune femme, il se laisse attendrir et démarre. Après être restée un long moment silencieuse, elle demande :
— Comment as-tu découvert ?
Il lui raconte, ce qui attire le commentaire :
— Décidemment, cette pauvre Florence est toujours aussi nulle en informatique. À moins que cela ne serve d’électrochoc, je crois que son cas est désespéré. Mais au moins ça a servi à quelque chose. Et pour la réception ?
Bernard se ...
... rend compte alors que Marie a dû le suivre et ne pas passer par la grande porte. Il lui explique donc ce qu’il a prévu pour qu’il n’y ait pas de gâchis, au moins de ce point de vue.
— Et pour le voyage de noces ?
— Je pense en faire profiter ma sœur.
— Pourquoi ne le fais-tu pas ?
— Je ne me sens pas de le faire tout seul.
— Alors je t’accompagne.
Bernard pense que c’est une boutade et prend la proposition sur le ton de la blague, mais Marie, elle est très sérieuse :
— Ce n’est pas une plaisanterie. Je veux vraiment t’accompagner…
Elle ajoute après un temps :
— Je veux t’accompagner parce que je t’aime.
De surprise Bernard fait une embardée. Il préfère se garer :
— Petit bouchon…
Elle l’interrompt :
— Oui je t’aime, depuis que je te connais je t’aime, mais il y avait Florence. Alors j’étais malheureuse, mais je ne pouvais pas m’empêcher de t’aimer. Maintenant que cette idiote, qui n’a pas compris la chance qu’elle avait de t’avoir rencontré, s’est cramée, je peux te le dire sans trahir ma sœur : JE T’AIME.
— Marie, je t’ai toujours considérée comme ma petite sœur et c’est comme une petite sœur que je t’aime.
— Je ne suis pas ta petite sœur et je ne suis plus une petite fille, je suis majeure. Je devais me taire quand tu étais avec ma sœur, mais maintenant plus rien ne me retient, même si, je sais, la situation est compliquée.
— Ne te laisses-tu pas emporter par trop de compassion ? De vouloir racheter ta sœur.
— Non. Tu sais, tout à l’heure ...