Une journée mémorable
Datte: 12/07/2018,
Catégories:
fh,
cinéma,
amour,
jalousie,
Oral
pénétratio,
amourpass,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... aurait préféré attendre un peu. Réflexion faite, elle préfère être honnête, de toute manière il faudra bien qu’elle parle un jour.
— Celle de Bernard.
— Celle de Bernard ! Mais tu es avec lui ?
— Oui.
— Essaye de lui parler, dis-lui que Florence est effondrée, qu’elle regrette, qu’elle a eu un moment d’égarement.
— Je lui parlerai, mais pas de Florence.
— Tu ne veux pas essayer d’aider ta sœur, elle est si malheureuse.
— Elle n’avait qu’à y penser avant. Quand on se conduit comme une pute, il faut en assumer les conséquences.
— Tu ne peux pas parler comme ça de ta sœur.
— Pourquoi ? J’y suis pour rien moi si elle a le feu au cul. Elle a eu la chance de rencontrer quelqu’un comme Bernard et elle l’a bousillée. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle. Cette chance, moi je ne la laisserai pas passer.
— Tu quoi ?
— Je ne la laisserai pas passer. Bernard, je l’aime. Je l’aime depuis que le connais, mais il y avait Florence, alors je serrais les dents et le gardais pour moi, mais maintenant je suis libre.
La foudre serait tombée à ses pieds Madeleine n’aurait pas été plus sidérée
— Tu… tu aimes Bernard !
— Oui, je l’aime. Je l’aime. JE L’AIME… Et j’ai enfin pu lui dire.
— Et lui ?
Marie, malgré son euphorie, est réaliste :
— Lui. Il est encore chamboulé. Il m’a toujours aimée, mais me voyait comme une sœur. Je sais que sous ce vernis il y a quelque chose de plus profond. N’eût été Florence, il s’en serait aperçu.
Madeleine est presque effrayée elle aussi ...
... par l’exaltation de sa fille. Elle imagine également ce qu’elle a dû endurer à se ronger de voir Bernard avec sa sœur :
— J’espère que tu ne t’emballes pas inconsidérément, mais je te sais que tu as toujours été raisonnable. Je ne vais pas te faire la leçon, te dire qu’il ne faut pas, même si ça va être difficile avec Florence. Je ne souhaite que ton bonheur.
— Merci Maman. Je t’embrasse et Papa aussi.
— Moi aussi je t’embrasse, ma chérie.
Madeleine appelle Jean qui est avec Florence. Elle lui annonce que Marie est avec Bernard. Elle ne s’était pas aperçu que sa fille avait suivi. Florence s’exclame :
— Marie est avec Bernard ! Elle doit lui parler, lui dire que je regrette, que j’étais folle, que je ne savais plus ce que je faisais. Je vais l’appeler. Elle pourra me le passer.
Madeleine est catastrophée. Elle l’arrête :
— Non ! Ne fais pas ça.
— Pourquoi ?
Elle se sent prise au piège. Doit-elle dire la vérité ? Elle décide de parler maintenant, plutôt que de rouvrir la plaie plus tard, il faut vider l’abcès d’un coup :
— C’est inutile, ta sœur ne te répondra pas et même si elle te répond, elle ne te passera pas Bernard.
— Pourquoi ?
— Parce que… parce que Marie m’a avoué qu’elle est amoureuse de Bernard et qu’elle considère qu’après ce qui s’est passé aujourd’hui, elle n’a plus de raisons de le taire.
— Marie amoureuse de Bernard ? C’est pas vrai ! Ce n’est pas possible ! Elle ne peut pas me faire ça.
— Calme-toi. Je vais te poser une question et ...