Plaisirs tarifés sur une aire d'autoroute - Histoires de Sexe

Plaisirs tarifés sur une aire d'autoroute

... recroiser… Allez, bonne route.

Clic de porte, Thibault et moi nous apprêtons à monter dans l’Espace, le garçon se dirige vers la station-service. Mais soudain, il se ravise et alors que j’ai déjà un pied dans l’auto, j’entends dans mon dos :

— Petite question, mais vous n’êtes pas obligée de me répondre…
— Allez-y…
— Vous faites juste des exhib’, comme ça, ou vous feriez plus ?
— C’est quoi, plus, pour vous ?
— Je vais être direct, vous ne semblez pas trop bégueule… bon, si je vais trop loin, ben, excuses par avance… Vous le feriez devant des gars, sur le parking là-bas ?

La proposition est on ne peut plus directe, de nature à surprendre, pour le moins… De l’exhibition rapide en roulant à un acte public sur un parking, il y a un pas auquel je ne suis pas préparée.

Je tarde à répondre, l’homme prend mon silence comme une réprobation :

— Mais je vous ai dit, excuses si je vous choque, je vous demandais ça juste pour le fun…

C’est Thibault qui apporte le premier élément de réponse :

— Vous aimeriez que ma femme se montre devant vous et d’autres collègues, c’est ça ?
— Ben oui, on est tous sur le parking, là-bas. Y’a peut-être des gars qui l’ont vue en roulant… une petite exhib’ enlive avec la tenue que la dame portait, ce serait sympa…
— Et plus si affinités, ironise Thibault ?
— Oh, ça, je ne l’ai pas dit… Je n’ai pas l’habitude de traiter les dames de pute… Si maintenant la dame et vous êtes OK là-dessus, pourquoi pas, mais ce sera à vous de ...

... dire.

Thibault me sourit, nos regards complices se soutiennent mutuellement :

— Tu dis quoi, Agathe ?
— Si toi, tu n’es pas contre…
— Tu me connais, je trouve l’idée très sympa, maintenant, c’est toi qui décides…

Je me retourne vers notre interlocuteur, tout sourire, tentée et excitée par l’expérience.

— Pour moi, c’est OK.
— Super ! Vous vous désapez ici ou vous avancez votre auto jusqu’aux camions ?

Tour d’horizon rapide, nous sommes un peu à l’écart, pas de témoin immédiat, les camions sont à quelques dizaines de mètres.

Je déboutonne ma chemise, la pose sur le siège, le short glisse sur le macadam, atterrit sur la moquette, rejoint par le soutien-gorge.

Avec mes seules Converse blanches aux pieds, je fais face quelques secondes à l’homme qui m’observe avec un intérêt non feint :

— Vous êtes jolie… C’est sympa votre sexe épilé… J’étais pas sûr, tout à l’heure, depuis le camion…
— Merci, contente de vous plaire.

Je remets ma chemise, la boutonne sagement. De nuit, si je ne suis pas prise dans la lumière de phares, la tenue peut convenir pour traverser dignement l’espace qui me sépare du parking camions.

Notre complice du moment nous entraîne au beau milieu des 38 tonnes, sagement rangés en épis sur plusieurs lignes.

— C’est mon camion… Attendez-moi là, je vais voir des gars…

Thibault et moi nous retrouvons seuls, au milieu des monstres mécaniques et des odeurs de gas-oil, de pneus et de mécaniques chauds.

Thibault m’enlace, sa main ...