1. La photographe


    Datte: 12/07/2018, Catégories: fh, ff, ffh, hplusag, fplusag, cocus, voisins, photofilm, Oral pénétratio, jeu, confession, initff, fsoumisaf, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... veux.
    
    Nadine se soulève pour venir me regarder. Ses yeux mouillés brillent.
    
    — Je m’excuse par avance de tout ce que je vais te dire. Mais tu sais que je t’aime. Oh, et s’il te plaît, ne m’interromps pas, ce serait trop dur.
    
    Elle s’assied en tailleur sur le lit, me faisant face alors que moi je profite de ce moment pour me caler avec un deuxième coussin. Elle est belle ainsi.
    
    — Tu connais peut-être la passion de Christine pour la photo ?
    
    Je souris. Oh que oui je la connais. La photo et la vidéo… Mais Nadine prend conscience qu’elle me pose une question alors qu’elle vient de me demander de ne pas l’interrompre.
    
    — Excuse-moi. C’est une question idiote, elle nous avait montré certaines de ses œuvres lors de notre première visite de courtoisie.
    
    Le lendemain de ton départ, elle est passée me voir pour m’inviter comme elle l’avait fait avec toi. J’ai d’abord refusé prétextant que la cuisine était maintenant en ordre de marche et que je n’avais que les peintures à faire. Mais elle insiste et j’accepte. Pourtant elle ne part pas.
    
    — Je vais justement finir la cuisine, dis-je, montrant ainsi que je dois travailler.
    — Oh, je pourrais vous prendre en photos ?
    — Pendant que je peins ?
    — Mais oui, une femme, une belle femme qui bricole peut prêter à de belles photos.
    — Comme vous voulez.
    
    Pendant que je me prépare, sors mes outils, prépare mes pots, elle retourne chez elle. Lorsqu’elle revient avec son appareil, je trempe la brosse dans le premier bac.
    
    — ...
    ... Ne vous occupez pas de moi.
    — Très vite, j’ai oublié sa présence. Mes écouteurs me diffusaient mes morceaux préférés et je me concentrais sur les finitions. Je devinais juste une présence de temps en temps. Tu sais combien je ne vois pas le temps passer dans ces moments-là. Peut-être deux heures plus tard, j’ai terminé.
    — Alors ? lui dis-je pendant que je mets mes pinceaux à tremper. Pas trop déçue ?
    
    Mon ton ironique ne semble pas la perturber.
    
    — Pas du tout. Au contraire. J’ai trouvé cela très sensuel.
    — Très sensuel ? La peinture ?
    — Mais oui.
    
    Elle s’approche de moi, tourne l’écran de son appareil et fait défiler ses photos. Régulièrement elle s’arrête sur certaines. Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.
    
    Comme d’habitude j’avais mis ma blouse, tu sais celle que tu trouves "ringarde" car marron-gris et mal taillée. Mais je l’aime bien. Mais aussi, j’ai l’habitude d’en défaire certains boutons pour qu’elle ne me gêne pas, en montant sur un escabeau ou autre, ou bien tire sur mes épaules lorsque je lève les bras en l’air. Eh bien, Christine avait saisi au vol de nombreux moments où je me découvrais un peu.
    
    Une jambe jusqu’à l’aine qui semble jaillir du tissu. Un sein largement visible lorsque je me penche pour recharger le pinceau. Une petite culotte alors que je suis sur l’escabeau. Mais aussi, ma nuque, un sourire, mes lèvres alors que j’accompagne le morceau que j’écoute, un mouvement fugitif ou je repousse une mèche de sous le chapeau qui protège ...
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