La photographe - Histoires de Sexe

La photographe

... des seins" comme disait un chanteur célèbre. Elle attire le regard et pourtant rien dans son attitude ou sa tenue ne peut provoquer. Mais elle dégage une "Aura de sensualité". Alors trois, c’était trois seulement ! Elle est toujours courtisée, alors… Bref, Et comme elle se sentait coupable de céder à ses envies, j’étais pour quelques semaines l’objet de toute son attention et quand je dis "attention", vous comprenez ce que cela signifie.Mais j’avais prématurément hérité d’une petite maison au bord de la mer. Maison que nous avons décidé de garder, bien qu’en très mauvais état et nécessitant de nombreux travaux. Le hasard fait bien les choses car je suis très bricoleur. Il faut dire qu’après des emplois merdiques, j’ai choisi de m’installer commerçant, boutique de bricolage, peinture, etc. Nadine travaille avec moi. Je ne vous dis pas comment les hommes cherchent ses conseils. Conseils avisés, car c’est une vraie femme moderne. La peinture, le papier peint, la décoration, n’ont pas de secrets pour elle.Bref, tout cela pour dire que nous avons décidé de restaurer nous-mêmes la maison. Comme on ne peut pas fermer le magasin, on a décidé de se faire une garde partagée :
— Trois semaines, elle est seule en boutique, alors que moi je turbine dans la maison pour les gros travaux.
— Quinze jours où je garde le magasin et elle avance le chantier.

J’ai fait mes trois semaines. Nadine a fait sa part et je la retrouve pour un long week-end.

— Il faut vraiment que je te ...

... parle.

Elle insiste. Que dire d’autre que "Je t’écoute ma Chérie" alors que je crains d’être pris en flagrant délit de mensonge par omission.

— Tu m’avais dit que les voisins étaient vraiment sympas et qu’ils t’avaient invité plusieurs fois pour que tu puisses te consacrer entièrement à tes travaux.

Travaux ? On peut dire cela, pensé-je.

— C’est vrai. Vraiment gentils. Tu te souviens d’ailleurs leur accueil lorsque nous sommes allés nous présenter.
— Je m’en souviens très bien. Justement, c’est de cela dont je dois te parler.
— Ah !
— Chéri, je suis embêtée. J’ai conscience que j’ai peut-être rompu notre accord.
— Oh ! dis-je, soudain soulagé en découvrant que je ne suis pas en cause directement.
— Mais j’ai des excuses. La fatigue peut-être ! La solitude ? Quinze jours sans toi, c’est dur !

Je suis plus que troublé par cet aveu. Mais ai-je vraiment envie d’en entendre plus ?

— Tu sais, notre accord est juste de ne pas nous mentir pour cacher une incartade. Pas plus. Il n’est pas nécessaire de nous donner les détails.
— C’est vrai, mais cette fois c’est particulier… En plus, pas une seule fois, mais plusieurs…

Ses derniers mots à peine prononcés. Nadine sanglote.

— Oh, mon Amour. Il ne faut pas te mettre dans cet état. Plusieurs fois ! La belle affaire ! L’important est que tu m’aimes encore.
— Mon Chéri, je t’aime plus que tout au monde.
— Alors oublions.
— Je ne peux pas. Il faut que je te dise. Je ne peux pas garder tout cela pour moi.
— Comme tu ...