1. Prison pour femmes, passions inavouables


    Datte: 28/01/2018, Catégories: ff, ecriv_c, Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe

    ... en demeura sans voix. Ce comportement inhabituel avait de quoi la surprendre. Cette femme, en toutes circonstances, affichait une respectabilité à toute épreuve. Catholique pratiquante, elle était aussi puritaine que snob, amoureuse docile d’un mari despote et misogyne qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Soumise, elle courbait l’échine sans se départir de cette distinction qui la laissait forte et altière, une beauté glaciale qui avait toujours intimidé Kate. Rien à voir avec l’allumeuse qui cambrait maintenant la taille, épaules en arrière, gonflant la poitrine avec une telle agressivité que Kate se demanda un instant si le haut du maillot allait résister à une telle pression.
    
    Hélène avança la main, lui effleura la poitrine avec douceur, glissant vite vers son ventre. Kate l’arrêta à temps.
    
    — Madame Bernier, qu’est-ce que vous faites ? croassa-t-elle péniblement.
    
    Sans répondre, Hélène se colla à elle, seins tendus. Elle l’enlaça fougueusement, suspendue à son cou, lui griffant la nuque, vibrante de désir. Kate tressaillit comme si on l’avait piquée à vif, incapable de la repousser. Elle poussa un grognement éperdu lorsqu’Hélène l’embrassa avec une frénésie animale. Elle essaya de ne pas répondre à son baiser, tournant la tête, mais Hélène ne lui laissa aucun répit, repartant ardemment à l’attaque. Sans force, Kate n’eut pas le courage de lui résister une seconde fois. Leurs langues se trouvèrent hâtivement, voraces, affamées. Hélène la serra davantage, ...
    ... frottant son bassin et sa poitrine contre elle, remontant un genou entre ses cuisses. Ivres de désir, elles tanguèrent dans la cabine, puis basculèrent ensemble sur le lit. Un moment, Kate réussit à retrouver ses esprits pour s’inquiéter :
    
    — Et votre mari et belle-fille ? haleta-t-elle.
    — À l’eau tous les deux. Le plus longtemps possible, j’espère…
    
    Kate voulut poser une autre question, mais des lèvres gourmandes l’en empêchèrent. Bientôt, elle n’eut plus aucune envie de parler. Lorsqu’elle rouvrit la bouche, ce fut uniquement pour gémir. Sadique, Hélène la caressait par-dessus le maillot, pressant ses doigts sur la fente intime avec un art consommé, la torturant sans pitié. Kate n’y tint plus, se déshabillant fébrilement. Comme si elle n’attendait que ça, Hélène s’empara avec empressement du vagin déjà humide qui se lubrifia encore plus alors qu’elle y enfonçait tous ses doigts, d’abord un par un, puis enfin tous ensemble. Kate se tendit en vibrant à sa rencontre, l’embrassant avec une telle sauvagerie qu’elle la mordit. Les yeux fous, suffocante, Hélène se redressa, puis elle se dévêtit hâtivement. Ses seins jaillirent, épais, fermes, aux mamelons dressés. Kate les prit à pleines mains, surprise par leur douceur, ravie de sentir les bouts réagir à ses caresses. Espiègle, Hélène se déplaça, lui échappant comme une anguille en glissant sur elle, puis Kate cria pour la première fois lorsque, penchée sur son bas-ventre, Hélène l’effleura de ses lèvres, glissant la pointe ...
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