Prison pour femmes, passions inavouables
Datte: 28/01/2018,
Catégories:
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Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe
... moins. En effet, beaucoup de ses amies lui enviaient sa silhouette irréprochable, ne se lassant pas de la complimenter sur son corps de rêve, et le regard des hommes qui la déshabillait en disait bien plus encore. Rassérénée par cette conclusion, elle se contenta de lui jeter un regard doux et docile. Il n’insista pas.
— Allons, ma chère épouse, après l’effort le réconfort. Notre skipper va améliorer sa cote de popularité lorsque vous verrez ce qu’elle vous a préparé à manger. L’odeur est à elle seule un vrai supplice, je ne cesse de saliver depuis votre départ.
— On ne peut lui reconnaître que des mérites, dit Hélène. Pour la cuisine, je lui fais entièrement confiance… comme pour le reste…
— J’espère que le reste comprend la navigation, car c’est bien là la qualification première que l’on attend d’un skipper, déclara gaiement Claire qui, adossée au bar, grignotait des pistaches avec gourmandise.
Le bar était installé à l’angle du pont, devant un canapé semi circulaire et quelques fauteuils en rotin. Jean-Louis et Hélène vinrent l’y retrouver, s’asseyant en même temps. Claire resta debout, jambes croisées et voluptueusement cambrée dans une pose alanguie. Malgré elle, Hélène ne put s’empêcher de l’admirer longuement. Claire, vingt ans, était une superbe jeune femme qui alliait sensualité et innocence. Elle était affriolante dans un maillot une pièce qui mettait en valeur une silhouette souple et gracile, et une poitrine ferme et opulente un peu disproportionnée par ...
... rapport à sa taille fine. Un contraste terriblement affolant… En tenue légère, elle aurait fait un malheur dans un magazine de charme. S’efforçant de détacher ses yeux de sa belle-fille, Hélène se servit un Martini rouge en pensant que, elle aussi, elle aurait pu être mannequin sans la moindre difficulté. Dans une autre catégorie, évidemment… Avec plus de maturité, avec ce côté glacial et sophistiqué d’une femme ayant l’habitude d’évoluer avec grâce et aisance dans la haute société. Toutes deux, dans un genre différent, étaient de très jolies femmes. Lorsqu’elles se promenaient bras dessus bras dessous sur la plage, elles attiraient les regards à la fois admiratifs et avides de tous les hommes qu’elles croisaient. Hélène s’approcha de Claire et ne put s’empêcher – comme à chaque fois qu’elle se tenait près d’elle - de l’embrasser tendrement, et tandis qu’elle l’enlaçait, elle se tourna vers son mari d’un air de défi :
— Les femmes ont souvent plus d’une corde à leur arc, pouvant occuper tous les métiers, même des emplois réservés habituellement aux hommes qui, décidément, ne sont plus indispensables dans bien des domaines.
— Tout à fait d’accord avec vous, approuva une voix enjouée.
Kate surgit, portant sur l’épaule des bouteilles de plongée. Elle les tenait sans effort, évoluant avec souplesse, un sourire timide sur les lèvres. C’était une belle femme aux cheveux coupés très courts, au visage doux et aimable. Longiligne et musclée, vêtue simplement d’un short kaki et ...