Prison pour femmes, passions inavouables
Datte: 28/01/2018,
Catégories:
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Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe
... éblouissement et se laissa retomber sur le lit. Françoise la saisit aussitôt par les épaules et s’enquit :
— Tu ne vas pas mieux, ma chérie ? Alors, reste allongée, ne fais pas d’effort inutile.
Claire gémit tristement :
— Je veux voir Hélène…
Elle était au bord des larmes. Françoise murmura avec compassion :
— La pauvre enfant…
Elle lui toucha le front, puis lui caressa le visage avec une infinie douceur.
— N’aie pas peur, tu ne risques rien avec moi.
Elle continua de lui susurrer des mots apaisants à l’oreille. Mais Claire se mit soudain à se tortiller sur son lit en suffoquant, le corps luisant de transpiration. Elle murmurait « Hélène » sans discontinuer, comme une prière désespérée. L’une des détenues remarqua :
— J’ai entendu dire que, parmi le nouvel arrivage, il y avait une jeune femme et sa belle-mère, condamnées toutes les deux pour trafic de drogue.
— Et elle est où alors cette belle-mère ?
— Sans doute dans un autre bloc. C’est bien le genre à la directrice de les séparer volontairement, par pure méchanceté…
Françoise opina tristement de la tête, sans cesser de veiller sur Claire. Elle lui saisit les bras pour la maintenir étendue sur le lit, tout en la réconfortant de paroles et gestes tendres.
— Ne t’en fais pas, tout va bien, je suis là maintenant pour veiller sur toi. Et tu as trop chaud, ma chérie, tu vas étouffer.
Alors, d’un geste naturel, pour lui permettre de mieux respirer, elle lui déboutonna la veste jusqu’au ...
... nombril. Claire se retrouva la poitrine nue, sublime et troublante, alors que ses seins volumineux se soulevaient difficilement. Françoise sembla fascinée, ses yeux écarquillés contemplant la finesse du cou, la fragilité de la gorge frémissante, le galbe magnifique des seins fermes et opulents, la finesse de la taille élancée. Jamais elle n’avait vu autant de grâce et de splendeur chez une femme, et ce fut la gorge sèche qu’elle s’extasia :
— Comme tu es belle !
Elle était littéralement envoûtée. Perdue dans sa contemplation, elle caressait avec fièvre le visage de poupée, sans se lasser. Claire, de plus en plus malade, se mit à geindre.
— J’ai mal !
Elle était agitée par une forte fièvre.
— Nous devrions peut-être l’amener à l’infirmerie, intervint soudain Lucie d’un voix sèche.
Françoise se redressa et hocha vigoureusement la tête.
— Non, c’est hors de question ! Tu sais ce qui l’attend là-bas.
Lucie, furieuse, répliqua :
— Et alors, ce n’est pas notre problème ?
— J’ai dit qu’elle n’irait pas ! s’écria Françoise en pesant ses mots.
Puis elle se tourna vers les autres filles.
— Je m’occupe d’elle jusqu’à ce que son état s’améliore. Alors, en attendant, pas un mot à qui que ce soit, ou gare à vous !
Un grand silence gêné lui répondit. Lucie, seule, émit un grognement de mécontentement. Puis, avec un geste rageur, elle s’éloigna à l’autre bout de la pièce. Lisa, qui avait assisté avec attention à la scène, se sentit impressionnée par la force ...