1. Franc


    Datte: 06/07/2018, Catégories: fh, fplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... ravissement, mais d’un doigt sur les lèvres elle lui impose le silence. Discrètement, l’un après l’autre ils vont dans la salle de bains. À son retour, Franc peut apprécier le café promis.
    
    — Pour les leçons du lundi, en principe je serai là. Et si vous êtes d’accord, nous prendrons quelquefois le café après le cours.
    — D’autant que je le trouve délectable et j’en prendrais bien une deuxième tasse, lui rétorque Franc en souriant.
    — Il ne faut pas abuser des meilleures choses, riposte-t-elle ironique.
    
    Il remonte chez lui merveilleusement bien : plus de problèmes d’argent ni de fesses. Après tout le départ de Sophie est peut-être une bonne chose, un signe du ciel. Pourtant, le babillage absent dans la journée, le vide dans le lit la nuit, lui pèsent. Et surtout le moindre geste de la vie quotidienne, l’armoire vide, le fait de préparer un seul café, lui rappelle l’absente. Il n’arrive pas à accepter l’idée d’un départ définitif. N’y tenant plus, une après-midi, il va rôder près de la fac de droit. À quatre heures des groupes sortent, il salue des connaissances au passage, échange quelques mots.
    
    — Qu’est-ce que tu fais là Franc ?
    
    La voix l’a surpris, il se retourne, Martine, Sophie l’aime beaucoup. Physiquement elles se ressemblent un peu, mais Franc la trouve assez vulgaire. Puis elle ne fait preuve d’aucun goût vestimentaire, à moins que ce ne soit de la provocation. Ce qui serait en harmonie avec son langage.
    
    — Je suis venu faire un tour.
    — Je croyais ...
    ... que tu étais parti avec Sophie. Maintenant je comprends mieux son air énigmatique quand elle m’a parlé de son départ. Vous vous êtes disputés ? Elle m’en a rien dit.
    — Non. Elle m’a largué, avoue-t-il. J’espérais qu’elle serait encore à la fac.
    — Pourtant, ça avait l’air de bien marcher entre vous, surtout question cul.
    
    Franc sent la conversation prendre mauvaise tournure, le langage trivial de son interlocutrice réapparaît.
    
    — Tu me paies un pot, nous pourrons discuter, demande-t-elle.
    — Oh, tu sais j’ai encore du travail, et puis je suis plutôt fauché.
    — Alors invite-moi chez toi.
    
    La catastrophe ! Lui qui ne voulait introduire aucune femme dans l’appartement. Mais il est coincé, comment refuser. Durant le parcours, ils discutent, c’est plutôt un monologue de Martine. En entrant dans l’appartement, elle pousse un sifflement admiratif. Pendant qu’il va préparer les boissons, elle s’installe dans le canapé, s’allonge, se déchausse. Il revient, dépose le plateau sur la petite table. Elle replie ses jambes pour lui laisser une place, mais repose immédiatement ses pieds nus sur les cuisses de Franc qui essaie de les repousser. Mais elle tient ferme, malaxant le sexe à travers le jean.
    
    — Laisse-moi tranquille, je n’ai pas oublié Sophie.
    — Il n’empêche pas moins que tu dois être en manque, parce que qu’est-ce que tu tiens comme braquemart !
    
    En effet, si son cerveau repousse ces avances, son corps lui, n’y reste pas indifférent. Il se redresse afin de fuir cette ...
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