Coopération - Histoires de Sexe

Coopération

... amoureux.

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Les résultats du bac sont tombés hier. C’est la fête pour ceux qui l’ont obtenu. Beaucoup de cris, de rires, autour de la piscine. En maillot, les filles célèbrent leur succès. C’est Candice, la fille de Jacques et de Carine qui invite. Franc est à l’ombre sur une chaise longue. Ces filles sont charmantes, mais du haut de ses vingt-deux ans, il les trouve un peu gamines. Certes, elles réveillent en lui des sentiments assez équivoques. Mais il préfère ses amies habituelles, plus expérimentées, et surtout plus faciles d’approche.

Depuis cinq ans, ils ont quitté le quartier populaire pour aménager dans une villa. Ils ont profité du fait qu’un couple divorçait et était pressé de vendre. La maison datait d’une quinzaine d’années et elle n’avait pas été entretenue. Jacques et son père ont eu deux ans de travail pour la remettre en état et faire creuser une piscine. Depuis, Franc et Candice sont au paradis.

Cet après-midi, Candice est folle de joie : elle va partir avec sa copine Chloé, ses parents lui ayant offert de passer une semaine à la mer. C’est le moment des adieux, tout le monde s’embrasse. La voiture franchit le portail, Jacques et Carine sortent pour faire un dernier au revoir de la main.

Au moment de rentrer et fermer le portail, une jeune fille sort d’une voiture et s’avance vers eux.

— Monsieur Durand ?
— Oui, c’est moi.
— Je désirerais vous dire un mot.
— D’accord. Entrez donc, nous pourrons discuter à l’ombre.
— Je ne voudrais ...

... pas déranger.
— Non, Mademoiselle ; que nous vaut le plaisir de vous accueillir ?
— Il y a quelques années, maman a passé ses vacances au bord de la mer, et c’est là que vous vous êtes connus. Elle m’a demandé de passer vous dire bonjour de sa part.
— Merci, c’est gentil ; mais qui est votre maman ?
— C’est Greta Schmid ; vous vous souvenez peut-être d’elle.
— Si je me souviens d’elle ? Carine, c’est la fille de Greta !
— C’est Carine Martin ? lui demande la jeune fille.
— Oui, votre… Oh, je peux bien te tutoyer, tu pourrais être ma fille ; ta maman a dû te parler d’elle.
— Oui, maman et papa. Vous vous souvenez sûrement de Franz.
— Oh, mon Dieu ! s’exclame Carine. Oui je me souviens très bien de lui. Alors, ils sont mariés ? Nous en sommes très heureux, Jacques et moi. Et tu es leur fille.
— Oui, enfin officiellement parlant ; car quand je suis née, maman était célibataire, et c’est quelques années plus tard qu’ils se sont mariés et qu’il m’a reconnue.
— Allons nous asseoir au bord de la piscine, nous serons mieux pour parler.

Ils se sont dirigés vers l’ombre du pin, car bien qu’il soit sept heures, le soleil est encore chaud. Franc, allongé sur un transat, les a vus arriver, s’est levé, s’avançant à leur rencontre. Bien qu’ignorant le motif de la visite, il apprécie la silhouette de la jeune fille : grande, très grande, même ; elle a un corps de sportive, pas de fille sophistiquée. Elle ne répond pas aux normes de la mode, elle ne sera pas mannequin. Ou bien ...