1. Julie et Mariam (2)


    Datte: 01/07/2018, Catégories: Erotique, Auteur: ballhin, Source: Xstory

    ... soulagement, je fouille sans ménagement mon berlingot ; aussitôt, un plaisir incontrôlable monte en moi et il ne faut pas dix secondes pour que je sois importée par un orgasme fulgurant qui me secoue de part en part.
    
    * * * *
    
    Perdue dans mes pensées, je sors d’un pas léger et détendu de la station de métro. Depuis une bonne heure, le scénario de cette soirée défile dans mon esprit. Pourquoi cette prise de tête ? Après tout, ce n’est qu’une invitée de passage. Mon seul regret, ne pas être rentrée un peu plus tôt pour passer un coup de balai.
    
    Au pied de mon immeuble, Mariam patiente, fidèle au rendez-vous. Elle me paraît encore plus grande que ce matin. Je souris au contraste de ce corps sculpté et de la valise jaune Hello Kitty présente à ses pieds.
    
    — C’est mignon ce petit bagage, tu en as de la chance ! lancé-je d’un ton ironique.
    
    — C’était ça ou Barbie, un don de mes filles, répond-elle en riant.
    
    — Je te propose de manger dehors, mon frigo est vide. Italien, chinois, japonais, indien, le choix est vaste dans le quartier et tu es mon invitée.
    
    — Italien sera parfait.
    
    — Très bon choix ! Je te propose de poser Hello Kitty d’abord.
    
    Dans l’escalier, je profite de notre ascension pour admirer ses jambes bien dessinées. Mon invitée est une sportive, voilà où passent les calories qu’elle ingurgite. Un jour, je vais devoir me bouger un peu et ce que j’observe est une source de motivation.
    
    Le claquement de ma porte d’entrée résonne dans l’appartement en ...
    ... écho, Mariam est dans ma tanière. Cette pensée me rend nerveuse et m’excite à la fois telle une ado invitant une copine pour sa première soirée pyjama. Mon cœur se met à battre plus vite et un sentiment déroutant m’envahit. Il ne me faut qu’une fraction de seconde pour en comprendre l’origine en croisant son regard. Aussitôt, une démangeaison me reprend au creux des reins.Pitié, pas maintenant. Je dois trouver quelque chose à dire au plus vite pour ne pas avoir l’air d’une idiote. En premier lieu, je vais remplir mon rôle d’hôtesse. Oui, c’est une très bonne idée, ça me laissera le temps de réfléchir sur la suite, trouver un moyen de me calmer aussi, ma boîte à jouets n’est pas loin. Je me sens gauche, c’est une horreur. D’un geste de la main, je l’invite à me suivre et ouvre les portes au fur et à mesure de notre avancée.
    
    — À droite, le séjour et la cuisine. Au fond, les deux chambres, à gauche, les portes des toilettes et de la salle d’eau.
    
    — C’est mignon chez toi. J’aime bien.
    
    À son regard, j’ai saisi que cette affirmation est juste une marque de politesse. Les réflexions de Paul n’ont jamais été tendres sur le manque d’entretien de mon intérieur. Ma deuxième chambre est assez spartiate : parquet ciré, mûr blanc, un lit double, une commode ainsi qu’une table de nuit en bois vernis. Elle est rarement occupée et une odeur de renfermé m’a chatouillé les narines dès l’ouverture de la porte.
    
    — Attends, je vais aérer, personne n’a dormi ici depuis un moment.
    
    Mon ...