1. Julie et Mariam (2)


    Datte: 01/07/2018, Catégories: Erotique, Auteur: ballhin, Source: Xstory

    En sortant du self, j’ai ralenti le pas pour me placer derrière Mariam. Qu’est-ce que cette femme possède de particulier pour me produire cet effet ? À part un cul magnifique, bien sûr. C’est vrai qu’elle ne passe pas inaperçue, j’ai vu le regard admiratif des hommes sur son passage, même si certains un peu lourdingues frisent l’indécence. Malgré ça, elle n’a pas l’air de s’en soucier une seconde ou alors, elle cache bien son jeu.
    
    À peine entré dans la salle d’examens, ce besoin de toucher de nouveau sa peau m’obsède. J’engage alors un combat en mode concentration maximum sur le sujet du jour pour me sortir cette idée de la tête. Une réflexion sur le pourquoi s’est développée dans mon for intérieur. Il est anormal que moi qui suis hétéro aie envie d’une autre femme ; d’un coup, sur un simple contact de nos épidermes. Et puis, cela remet en cause certaines de mes valeurs et mon éducation. Ou alors : c’est la chaleur, combinée à l’électricité statique et mon manque de sommeil qui se joue de moi. Peut-être un peu de sexe aussi. Je pense également que la forte personnalité de Mariam et sa taille au-dessus de la norme m’intimident et influencent mon jugement. Cela explique que je perde mes moyens quand nos regards se croisent. Oui, voilà. J’ai assez d’arguments pour me convaincre que je me prends la tête pour rien. Tout va bien !
    
    Enfin non, rien ne va, je sens mon instinct en total désaccord avec mon cerveau, mon envie est trop forte. Et puis zut ! Je veux en avoir le ...
    ... cœur net. Avec délicatesse, je repose ma main sur son épaule et dès que nos peaux s’effleurent, le lien s’établit et le temps se fige. Une sensation bienfaitrice s’insinue rapidement en moi, elle danse au creux de mes reins, c’est délicieux. Je suis submergée d’une énergie intense proche du plaisir et je sens mon abricot s’ouvrir comme une fleur, je m’abandonne, prête à tout pour lui donner ce qu’il me réclame depuis quelques jours, mais impossible de passer ma main sous ma jupe ici.
    
    Mariam stoppe sa frappe et tourne légèrement la tête, en attente d’une consigne de ma part. Confuse, je retire ma main pour rompre le lien qui nous a unies. Le retour est brutal et je peine à reprendre le contrôle de mes sens. Il est impératif que je trouve rapidement une excuse pour légitimer cette intrusion dans son intimité.
    
    — Heu... continue, tu es sur la bonne voie, chuchoté-je à son oreille d’une voix hésitante.
    
    Au passage, je jette un coup d’œil à Paul, mais vampirisé par son phénomène, mon geste est passé inaperçu. D’ordinaire, la règle veut que nous évitions d’entrer en contact oral ou physique avec nos candidats pour ne pas les perturber ; là, c’est doublement raté.
    
    17 h 29, le temps a avancé vite après mon aparté sensoriel. Dans une minute, fin de cette première journée très particulière. Trop heureuses de quitter cette chaleur étouffante, nous sortons en grande hâte et j’invite Mariam à me suivre. Chaque soir, les participants doivent répondre à un questionnaire avec leur ...
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