1. la co lègue tapine


    Datte: 27/06/2018, Catégories: Anal Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster

    ... pour les années prochaines de tout clarifier et de se séparer de sa femme. Il ne survivrait qu'à une pareille condition.
    
    Il acceptât ces dures conditions et n'en demeura pas moins amant jaloux. Plus d’une fois au bureau faillit-il trahir leur liaison. Il lui arrivait aussi certains soirs de demeurer caché dans la petite cour de l'immeuble où se trouvait le studio. Il tachait de deviner quel type allait la rejoindre là-bas au Troisième. Une ampoule allumée à un certain vasistas le renseignait à cet égard. Il était alors médusé de la disparité et incongruité des clients. Ceux-ci étaient indifféremment bourgeois, ouvriers, vieux, jeunes matures, noirs ou blancs ou arabes ou autres. Il n'en croyait pas ses yeux.
    
    Elle n'avait pas menti. Elle se prostituait au propre. Elle ne mégotait pas sur la chose. Une bite était une bite pour peu qu’elle amenât le billet. Il se disait avec rage qu'il était prêt à la dédommager de toutes ces passes quotidiennes si elle le voulait. Il ne comprenait pas surtout qu'elle put peu après lui se donner à d'autres ce après qu'ils eussent fait l'amour. Du moins concevait-il sous ce vocable leurs étreintes. D’ailleurs elle refusa toujours de vouloir qualifier leur relation. Sardoniquement disait -elle : « Nous nous faisons du bien. » Elle ne voulait pas concéder qu'il y eût un peu de tendresse.
    
    Finalement je fus ému. Ma colère se dissipa. Je le plaignais plus que je n'étais jaloux. Je n’avais pas mesuré à quel point sa vie était fausse et ...
    ... pitoyable au regard de la mienne. De même je comprenais les raisons de la collègue. Elle l'avait tenu un temps à bout de bras. J'appréhendais moi-aussi le moment où elle allait devoir l'abandonner. Peut-on si facilement renoncer à sa drogue ? J'en étais à méditer sur ce terrible avenir quand s'interrompit notre conversation. Je l'assurais une fois de plus de mon entière discrétion. Je crus que ce serait le point final de cette histoire. J’étais abasourdi.
    
    Deux jours après je reçus sur ma boîte mail professionnelle, ce lapidaire message de la collègue : « Pourrait-on se voir ? » Nous nous vîmes un midi afin de déjeuner ensemble. Nous fîmes en sorte que personne et surtout Fredo n'en sut rien. Je compris au bout d'un moment qu'elle voulait elle-même me soupeser et s'assurer que je tiendrais ma langue et ma promesse car Fredo lui avait tout rapporté de notre conversation. Elle me dit qu'elle mutait dans peu de semaines et qu'elle ne voulait pas derrière elle laisser de cadavres. Elle me demanda soudain : « Me jugez-vous sévèrement ? »
    
    La fixant calmement et afin de manifester mon sang froid, je répondis : « Je peux comprendre qu'un homme et notamment Fredo puisse perdre la tête pour une femme comme vous. » Je rajoutais : « Ne sommes nous pas en quête de ceux ou celles qui nous perdront ?» Elle sourit : « Je vous sais gré de cette franchise. »Un peu échauffés par le vin nous entrâmes alors dans un jeu de séduction. Je dus lui concéder que je la désirais comme tous les autres ...