Relation privilégiée
Datte: 27/06/2018,
Catégories:
f,
h,
inconnu,
magasin,
essayage,
caférestau,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... Mais je n’entends rien. Je suis un peu frustrée. Depuis tout à l’heure, depuis que j’ai enfilé cette robe qui remonte maintenant jusque sur mes seins, je fais tout pour le séduire, pour l’attirer, pour le maintenir en état d’excitation. Et lorsque je crois que le bon moment est venu, aucun signe ne vient me dire qu’il apprécie ce qu’il a vu et ce qu’il continue à voir.
Mon index, un peu paresseux, se fait aider par son voisin et c’est avec ces deux aides précieuses que je sens le plaisir monter dans mon corps. C’est comme une vague qui vient de loin, de très loin et qui voudrait me submerger. Mais je décide d’attendre un peu. Je ralentis le rythme. Juste par jeu, je rajuste ma robe et je me redresse sur le lit, en gémissant d’un trop-plein de désir qui n’attend que sa résolution. J’ouvre les yeux et je regarde l’horloge. Seulement cinq minutes ont passé depuis que j’ai commencé à me caresser. J’ai encore le temps.
Ma main colle maintenant le tissu fin de ma robe sur mon sexe. Je m’essuie littéralement avec les petites fleurs bleues. Une odeur de cyprine envahit la pièce. Mes yeux se referment un peu malgré moi. Je m’abandonne à la volupté de la situation. Mes mains parcourent mon corps par-dessus mes vêtements. Mes seins se font douloureux lorsque je les caresse. Je les presse fort, je gémis ...
... encore plus fort. Je n’en peux plus. J’ai envie de jouir.
Je me déshabille au complet pour faciliter le passage des mes mains de plus en plus baladeuses. Ma peau n’attendait que cela et c’est mon corps en entier qui s’arque de bonheur à chaque instant. Je laisse donc mes doigts reprendre le chemin connu du bonheur. Tandis qu’ils glissent doucement dans leur fourreau naturel, j’entends enfin un bruit caractéristique de masturbation masculine. Et je souris, béatement heureuse. Mon inconnu voyeur a enfin réagi à ma provocation. Mes doigts n’en sont que plus précis et rapides. La jouissance tant espérée ne se fait pas attendre et j’atteins mon petit paradis en pressant fortement ma main sur tout mon sexe, comme pour l’emprisonner tout au long des contractions qui l’animent.
J’ai la satisfaction supplémentaire d’entendre l’homme jouir et je peux presque sentir une giclée de son sperme projetée sur mon ventre qui s’agite encore de multiples soubresauts. Mais ce n’est bien sûr que mon imagination. Je ne peux pas le toucher, il ne peut pas jouir sur moi. Mais au moins, il a joui, de cela je suis certaine, je n’ai pas rêvé.
Rien, non, rien n’est plus satisfaisant pour une héroïne de nouvelle érotique, comme moi, que de savoir que son lecteur a réussi à jouir grâce à elle. Et cela, je ne l’oublierai jamais.