Relation privilégiée
Datte: 27/06/2018,
Catégories:
f,
h,
inconnu,
magasin,
essayage,
caférestau,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... respirer mon odeur, je peux encore moins me rassasier de la sienne. Le monde est ainsi fait.
Je monte l’escalier qui mène à mon appartement à toute vitesse. Il est juste derrière moi, il tente de regarder sous ma jupe, il voudrait se faufiler jusqu’à mon intimité. Mais je suis plus rapide que lui. Déjà j’ai tourné la clé dans la serrure et il peine à monter les quelques marques qui restent. Serait-il plus âgé que je l’avais imaginé ?
Je referme à double-tour et je me précipite dans ma chambre. Je ne peux pas me cacher, évidemment. Je sais qu’il est là, quelque part, en train de m’épier. Il ne me quitte pas du regard. Il veut tout savoir de moi. Il veut voler tous mes moments de plaisir. Il veut participer. Mais je l’en empêcherai, comme d’habitude. Je ne suis pas encore prête pour ce genre de rapports. Je ne veux que m’exhiber un peu. Je veux qu’il me voit. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il ne voit que ce que je veux bien lui montrer. Il s’imagine certainement qu’il peut soulever un coin par-ci, me pousser un peu par-là, m’inciter à une quelconque débauche. Mais ce n’est pas le cas. Il n’a aucun pouvoir sur moi. Je suis une femme à part entière.
Mais par contre, je suis libre de décider des petits cadeaux que je veux lui offrir. En ce moment, par exemple, je lui permettrais bien de me regarder me masturber. Il n’en serait que plus excité et en redemanderait. Il voudrait encore me suivre et connaître mes prochaines aventures. Mais patience, tout vient à point à qui ...
... sait attendre.
Je me couche sur mon lit, je relève ma robe sur mon ventre, je fais rapidement glisser ma culotte sur mes cuisses, puis d’un geste d’habituée, je la projette hors du lit à l’aide de mon pied gauche. Oh, quel dommage, il n’est pas bien positionné pour apercevoir mon sexe. J’ai placé ma main gauche très habilement sur ma vulve et il ne peut absolument rien voir. Pour un peu, je l’entendrais soupirer ou même gémir. Peut-être que s’il baissait son pantalon et qu’il commençait à se toucher, je pourrais me montrer plus complaisante.
Il me semble avoir entendu un bruit, je suppose que c’est le froissement d’un pantalon. Je retire doucement ma main et dévoile un sexe à la fourrure joliment taillée. Les lèvres sont mises en valeur par des poils d’un brun sombre, tellement doux sous mes doigts. Ma main droite se met alors à l’œuvre et s’approche de cet antre déjà luisant de désir. Je ferme les yeux alors que mon index frôle mon bouton de plaisir. Un gémissement s’échappe de ma gorge et ma tête part en arrière. Mon doigt s’active dans cet univers mouillé, il fouille, il tourne, il gratte, il presse, il pince, il titille, mon doigt si agile, si expérimenté. Je n’entends aucun bruit, seulement le clapotis de moins en moins discret de ma main sur ma vulve en feu.
J’aurai voulu entendre l’inconnu de tout à l’heure se masturber. J’aurais voulu avoir un indice de sa présence. J’aurais voulu savoir s’il aime le spectacle, s’il me désire, abandonnée au plaisir sur ce lit. ...