1. 0209 Le matin d’après.


    Datte: 26/06/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... exposant à ma vue ses aisselles finement poilues. Les yeux fermés, les traits détendus, l’air apaisé ; et la beauté virile de son visage se double d’une expression d’ange adorable. Un ange viril, c’est beau à se damner.
    
    En posant les bûches à côté de la cheminée, je fais un peu de bruit. Le bogoss remue dans les draps.
    
    « T’es déjà levé ? » il me lance, la voix pâteuse, en frottant le visage de ses deux mains à plusieurs reprises.
    
    « Bonjour Jérém… » je lui réponds, tout en m’approchant du lit et en posant un bisou sur ses lèvres.
    
    « Bonjour… » fait-il, la voix monocorde, sans pour autant ouvrir les yeux.
    
    « Je suis allé chercher du bois… ».
    
    « Ah… C’est bien… Il est quelle heure ? » fait-il, les yeux tout juste entrouverts.
    
    « Un peu plus de 7h30… ».
    
    « C’est tôt… » il s’exclame, tout en refermant les yeux et en laissant tomber lourdement ses bras le long de son torse.
    
    « C’est pas si tôt… ».
    
    « C’est une heure qui ne devrait même pas exister… ».
    
    Une seconde plus tard, mon bobrun est reparti dans les bras de Morphée. Mon regard est happé par ses abdos qui ondulent lentement sous l’effet de sa respiration calme.
    
    Ce corps de petit Dieu offert à ma vue, ainsi que ce drap qui s’arrête juste à la lisière du bonheur, de sa jeune virilité, voilà de quoi réveiller violemment ma gourmandise matinale.
    
    Une envie violente s’empare de moi, je bande à vitesse grand V. J’ai envie de voir sa queue, de la toucher, de la prendre dans la bouche, de la faire ...
    ... jouir. C’est le matin, et j’ai besoin d’avaler une boisson chaude pour bien me réveiller.
    
    Je fixe le drap juste en dessous de son nombril et je me demande ce que je kifferais davantage : qu’elle soit déjà raide, qu’elle tende le drap de façon insolente, et qu'elle me nargue d'aller m'occuper de cette trique du matin qu'un p’tit mec comme Jérém ne doit pas manquer d'avoir ; ou bien, au contraire, qu'elle soit comme elle est là, ce matin, encore au repos.
    
    Car cela m’offre la possibilité d’aller passer délicatement le nez sur le drap, d’apprécier les formes et la chaleur de sa virilité à travers le tissu, de chercher à capter ses odeurs de p’tit mec, tout en réveillant la bête en douceur ; puis, la sentir frémir peu à peu, voir ses abdos se soulever plus rapidement, le drap bouger sous la force de sa virilité qui se tend.
    
    « Tu fais quoi ? ».
    
    « J’ai envie de te sucer… ».
    
    « Ah… ça c’est une bonne idée… ».
    
    Sa queue tendue, son invitation, tout ça est on ne peut plus tentant. Je me glisse sous les draps et j’approche cette queue qui a giclé en moi, qui m’a rempli et fait jouir je ne sais combien de fois depuis deux jours. Je ne peux m’empêcher de promener de nouveau le bout de mon nez tout près de ce bâton radioactif, de descendre jusqu'à sa base, de m’attarder dans le creux de ses bourses.
    
    Ce n’est que lorsque sa main se pose sur ma nuque, lorsque ses doigts se glissent doucement dans mes cheveux, à la fois caresse et invitation à la pipe, que je craque : je laisse ...
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