1. 0209 Le matin d’après.


    Datte: 26/06/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... trainer furtivement ma langue sur ses couilles, arrachant ainsi un premier frisson au bobrun.
    
    Mais très vite, poussé par l’urgence d’un désir que je peux plus contrôler, j’enserre son manche entre mes lèvres et je l’avale lentement, je le laisse glisser jusqu'à la garde, lui arrachant un long soupir de plaisir, celui du mâle prenant possession de son territoire, ma bouche.
    
    Mais déjà un instant plus tard, j’envoie le bout de ma langue titiller son gland frémissant ; et là, je constate avec bonheur qu’un liquide clair et un peu salé perle de son frein, délicieuse liqueur témoignant du début de son excitation. Le petit mâle cherche à forcer mes lèvres à avaler à nouveau sa queue impatiente. J’ai terriblement envie de lui faire plaisir ; et pourtant, je choisis de faire durer la privation.
    
    Du moins jusqu’à ce que le bobrun ne se décide – puisque je l’y ai sciemment poussé – à prendre les choses en main, au sens figuré, comme au sens propre.
    
    Le geste est ferme et sans appel : ses deux mains se saisissent de ma tête, tandis que sa queue force la barrière de mes lèvres et s’enfonce jusqu'au fond de ma gorge. Je l’entends alors lâcher un nouveau, profond soupir marquant son bonheur sensuel.
    
    « Vas-y, suce… suce bien… » il lâche dans la foulée, dans un murmure autoritaire, alors que ses mains et son bassin imposent le rythme de son plaisir de mec.
    
    Pendant un bon petit moment, je me laisse emplir la bouche par son manche puissant, mes lèvres acceptent les va-et-vient ...
    ... qui font le bonheur de cette colonne insolente. C’est tellement bon de me laisser faire, de me laisser guider, de me laisser porter ; et pourtant, j’ai envie de le surprendre.
    
    Alors, je repousse doucement ses mains, et c’est moi qui imprime désormais le mouvement de va-et-vient ; je le pompe avec une vigueur décuplée, jusqu’à le convaincre par la démonstration que l’effort ne lui apportera pas plus de plaisir que mon dévouement, jusqu’à ce qu’il cesse ses mouvements. Le bogoss accepte de se laisser faire, et son corps tout entier semble témoigner du plaisir qui est en train de l’envahir : ses jambes gigotent de façon incontrôlée, ses mains passent et repassent sur son visage, ses abdos se tendent, ses pecs, tout comme ses biceps, se gonflent, ses respirations profondes et ses soupirs deviennent des gémissements de plaisir.
    
    Je connais mon bobrun, je sais qu’il ne va pas tarder à jouir. Je ne m’y trompe pas. Quelques instants encore, et tout son corps se raidit dans un dernier spasme, ses abdos se contractent ; je l’entends gémir de plus en plus fort, je l’entends répéter des « putain, vas-y, c'est bon ! » ; ses doigts s’enfoncent à nouveau dans mes cheveux, alors que l'onde du plaisir ultime approche.
    
    « Je vais jouir et tu vas tout avaler… ».
    
    Non, ce matin, alors qu'il me remplit la bouche de longs jets brûlants, synchronisés avec des « oh putain, oh putaaain ! » incontrôlés, à aucun moment Jérém ne prononce sa désormais célébré phrase de petit con : et pourtant, ...
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