1. Marlène (chapitre 9)


    Datte: 19/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... qu’elle était devenue, libérée et avide de plaisir.
    
    Son maître revint dans la chambre. Il souriait et semblait satisfait. Il la regarda dans le miroir. Elle avait baissé le regard.
    
    Et bien, ma belle, lui dit-il, comment cela se passe t-il?
    
    Bien, Monsieur, c’est très supportable. 
    
    Puis, après un instant, la voix tremblant un peu, elle ajouta:
    « Monsieur , puis-je faire une suggestion ? »
    
    Bien sûr, répondit-il, je t’écoute.
    
    Je voudrais progresser plus vite pour vous satisfaire. Accepteriez-vous de me placer le plug de 45 millimètres pour cette nuit? Je me sens prête pour cela.
    
    Absolument, lui répondit-il. J’apprécie ton courage et ton envie de dépasser tes limites. Peut-être à terme, dépasserons nous les cinquante millimètres prévus au départ. Tu sais que Marie-Agnès est à plus de 70 et qu’elle les prend sans sourciller.
    Remets-toi en position, je vais faire l’échange.
    
    Elle reprit place sur le lit, offerte. Il retira le plug sans trop de douceur et elle grimaça quand la partie la plus large écarta le muscle. Il disparut alors dans la salle de bain et elle l’entendit le nettoyer soigneusement. Il réapparut et le rangea dans le coffret, avant d’en sortir un autre et de l’induire de gel lubrifiant. Elle n’avait pas bougé. Elle respirait profondément pour garder son calme. Elle savait que si elle si crispait, cela allait être horriblement difficile. Elle aurait voulu fermer les yeux pour se concentrer mais cela lui était interdit.
    
    Il s’approcha ...
    ... d’elle, posa la pointe du plug contre son anus et attendit quelques secondes. Brusquement, il enfonça totalement l’objet jusqu’à la garde. Elle poussa un cri mais bougea à peine. Sous l’effet de la surprise, elle s’était contractée et la douleur était intense. Elle reprit sa respiration, se relâcha, et attendit que la brûlure s’atténue.
    Cela prit plusieurs minutes. Elle était toujours dans la même position et commençait à souffrir de crampes dans les cuisses et dans le bas du dos. Elle fut soulagée quand il lui ordonna de se coucher en croix sur le lit, avant de lui attacher les poignets et les chevilles, comme hier. 
    Tu dois t’habituer à être pénétrée sans trop de ménagement, lui dit-il. Les gens qui t’utiliseront prendront rarement des pincettes. Autant que tu prennes l’habitude d’une certaine brutalité. Pour beaucoup d’hommes, la sodomie est le symbole de la domination absolue sur une femme et est indissociable d’une certaine forme de violence. Il faudra t’y faire. Quand tu auras intégré cela, tu pourras en tirer beaucoup de plaisir, au delà de la douleur.
    
    Elle fut troublée par les mots « les gens qui t’utiliseront ». Elle n’était donc plus que cela. Un objet sexuel dont il pouvait disposer à sa guise, exhiber ou prêter à qui bon lui semble, juste autorisée à obéir et à subir tous les sévices et toutes les humiliations que lui et ses amis auront jugés opportuns de lui infliger. Elle avait l’impression de ne plus exister qu’à travers lui et ses désirs, plus en tant qu’être ...