Marlène (chapitre 9) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 9)

... canule et lui envoya pendant plus d’une minute de l’eau à 5 degrés dans le vagin. C’était horriblement douloureux. Quand il retira le cylindre métallique de son ventre, elle tremblait comme une feuille.

« Alors, ma douce, bien réveillée? Fini de somnoler? Ou bien as-tu besoin d’une petite séance d’électrochocs pour te réveiller un peu plus? »

« Non, Monsieur, ça ira! Pitié! Je suis tout à fait éveillée! Je suis prête! Je ferai tout ce que vous voudrez! Immédiatement! Sans discuter! Pitié! Pas ça! »

Il lui détacha les pieds, puis les mains. Au prix d’un effort surhumain, elle réussit à rester debout. Elle était restée jambes ouvertes et avait posé les mains sur sa tête.

« D’accord. Sors de là, essuie-toi, coiffe-toi et remaquille-toi. Tu vas nous préparer à manger. Tes professeurs ont besoin de reprendre des forces. Et ne traîne pas! Sinon, tu sais ce qui t’attend. »

Dix minutes plus tard, coiffée et remaquillée, elle leur préparait un plat de pâtes gratinées. Ils s’étaient installés au salon et discutaient entre eux, de son obéissance, de son comportement. Ils commentaient son physique, aussi, en termes vulgaires, humiliants. Elle entendait tout de cette conversation qui la concernait mais à laquelle elle n’était pas conviée, comme si elle n’existait qu’en tant qu’objet sexuel, et rien de plus. Même Monsieur parlait d’elle sans aucun respect. Elle avait envie de pleurer.

Quand le plat fut au four, elle dressa la table. N’ayant reçu aucune instruction à ce ...

... sujet, elle ne mit que trois couverts. Elle n’avait pas été conviée à partager leur repas. Elle avait ouvert une bouteille de vin et préparé sel, poivre et différentes épices, ainsi que du pain et du beurre. La table semblait parfaite, dressée avec goût. Quand le gratin fut prêt, elle pénétra dans le salon, tête baissée et mains derrière le dos et les invita à passer à table. 

Ils se levèrent et prirent place. Elle les servit, en commençant par Monsieur. Quand elle eut terminé, elle reprit sa place, un peu en retrait, les mains derrière le dos. Elle n’avait rien mangé depuis hier et son estomac le lui rappelait. Cependant, elle n’osait rien demander et restait immobile et silencieuse. Ce fut Monsieur qui rompit le silence. 

« Tu as faim, Marlène? »

« Oui, Monsieur. »

Il se leva. « Suis-moi dans la salle de bain »

Elle obéit, sans comprendre. Il la plaça sous une toise, contre un mur, puis la fit monter sur un pèse-personne.

De retour à table, il prit une feuille sur laquelle se trouvait une grille de chiffres.

« Un mètre septante-et-un, septante-six kilos. Tu as seize kilos de trop. Tant que tu ne les auras pas perdus, ce sera régime 500 calories et trois heures de sport par jour. Tu recevras des compléments vitaminés pour éviter les carences. Eau et jus de fruits à volonté. Pour le reste, pain complet, fromage blanc sans sucre et yaourt maigre, matin midi et soir. Tu commences maintenant.

Il sortit du frigo un pot de yaourt de 125 grammes, un ravier de ...