Marlène (chapitre 9)
Datte: 19/09/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Vos histoires
Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club
... jouisse.
Détends toi, lui dit-il, ce sera beaucoup plus facile.
Elle essayait mais son anus se contractait, encore victime de ses inhibitions. Il fit lentement entrer le plug entre ses reins, si doucement que le plaisir commença à prendre le pas sur la douleur et sur ses craintes. Ses muscles se relâchèrent et laissèrent passer la partie la plus large, lui arrachant quand même un petit cri de douleur. Il était en place. Ce n’était pas si douloureux. Peut-être commençait-elle à s’élargir, peut-être ses souffrances de la nuit dernière portaient-elles leurs fruits.
Remets-toi debout, lui ordonna t-il, jambes jointes, face au miroir. Elle se leva à grand peine, chaque mouvement provoquant une brûlure, et une contraction du muscle qui décuplait la douleur. Elle finit par se mettre en place, et entreprit de rapprocher les pieds. C’était très dur, la brûlure était intense et des larmes commencèrent à couler sur ses joues.
Les mains sur la tête, lui ordonna t-il. Tu va rester ainsi quinze minutes. Essaie de te relâcher et de te détendre. Ce sera plus facile. Suis bien mes conseils et ne bouge pas d’un poil. Respire profondément et doucement, ça va t’aider. Tu sais que tu es filmée en permanence. Toute désobéissance se paierait cash.
Il quitta la pièce, la laissant seule face à son image. Elle commença à respirer lentement, comptant jusqu’à dix pour inspirer et autant pour expirer. Cela fonctionnait. Elle commença à se détendre et la douleur diminuait.
Elle se regardait dans ...
... le miroir et ne fut pas très satisfaite du spectacle. Son corps était parsemé de bourrelets disgracieux, principalement au niveau du ventre et des cuisses, elle était couverte de cellulite et le dessous de ses bras pendait lamentablement. Elle comprenait qu’il la mette au régime strict, même si elle était affamée en permanence et manquait d’énergie. Elle ne pouvait pas voir son dos ni ses fesses, ni l’arrière de ses cuisses, mais elle se doutait que ce n’était guère plus joli. Perdue dans ses pensées, elle oublia l’instrument qui écartelait ses reins. Elle s’était décontractée et la douleur avait disparu. Elle ressentait même une certaine forme de plaisir. Elle était sûre à présent d’atteindre les cinquante millimètres sans incident.
Elle remarqua aussi que sans se concentrer en permanence, elle avait parfaitement gardé la position. Les épaules, la poitrine, le bas du dos, la bouche entrouverte.
Seules les cuisses étaient serrées, mais cela lui avait été ordonné, et son regard, qui parcourait son image dans le miroir. Tous ces gestes devenaient instinctifs.
Elle réfléchissait aussi à l’évolution de son caractère. Elle, qui il y a quelques jours, n’aurait jamais pu dévoiler un sein ou une cuisse en public sans rougir de honte, acceptait aujourd’hui de se déshabiller et de se caresser devant de parfaits inconnus, de pratiquer des fellations devant une caméra, de subir des châtiments corporels sans se rebeller… Elle ne se reconnaissait plus mais aimait cette nouvelle femme ...