1. Marlène (chapitre 8)


    Datte: 17/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... punitions, plus ses premiers pas en tant que dominante. Toutes ces émotions l’avaient brisée. Elle tombait de sommeil. L’effet des piqûres commençait à s’estomper, sauf au niveau de son sexe, où la brûlure s’était transformée en démangeaison intolérable. C’était pire que tout. Elle était dans l’impossibilité de se gratter ou même de faire le moindre mouvement. Elle en était réduite à se tortiller et à ouvrir et refermer légèrement les cuisses, sans que cela lui apporte le plus petit soulagement. Combien de temps ces démangeaisons allaient-elles durer? Elle ne pourrai pas tenir très longtemps.
    
    Elle se concentra sur sa position. Tendre les bras et les jambes, essayer de ne pas penser à ce sexe qui la chatouillait et surtout, lutter contre le sommeil, qui s’abattait sur elle comme une chape de plomb. Elle résista environ trois-quarts d’heure puis ses yeux se fermèrent. Cela ne dura pas plus de deux secondes. Instinctivement, dans son premier sommeil, elle tenta de se tourner sur le côté. Une décharge lui déchira le ventre, pendant 5 secondes environ. Monsieur avait bien fait de la bâillonner, sans ça, elle aurait hurlé.
    
    Elle fut instantanément réveillée, c’est le moins que l’on puisse dire. Les jambes et les bras tendus comme des arcs, les yeux grands ouverts, le cœur à 180 pulsations par minute, la respiration haletante. Et maintenant, cette peur qui lui tordait le ventre. Ne pas s’endormir! Surtout ne pas s’endormir! Malgré cette fatigue qui pesait sur elle, elle lutta ...
    ... pendant plus de 15 minutes, se forçant à garder les yeux ouverts, secouant la tête dans tous les sens. L’épuisement la gagnait et elle finit par fermer les yeux et s’assoupir de nouveau.
    
    Nouvelle décharge, plus longue, 10 secondes cette fois. Nouveau réveil brutal et nouveau hurlement étouffé par le bâillon. Crise de larmes, ensuite. Elle pleurait sans pouvoir s’arrêter. Elle s’épuisait de plus en plus et n’arrivait même plus à penser de manière logique. Elle tremblait et avait l’impression d’étouffer, comme si un énorme poids était posé sur son sternum. Elle n’avait plus qu’un seul espoir, celui qu’une décharge plus longue et plus forte lui fasse perdre connaissance, pour avoir quelques minutes de repos.
    
    Cela n’arriva jamais. Elle prit ainsi une bonne vingtaine se décharges, dont les dernières, au voltage maximum, duraient plus de 20 secondes. Elle en était arrivée à attendre avec impatience le moment où Monsieur viendrai la chercher pour sa deuxième punition, sans avoir la moindre idée de ce en quoi elle consistait.
    
    Quand il entra dans la chambre et alluma la lumière, elle n’eut aucune réaction. Elle était à moitié inconsciente et secouée de spasmes. Une mousse blanche sortait de sa bouche, par les côtés du bâillon. Ses yeux étaient ouverts mais son regard était fixé et vide. Il commença par lui retirer le bâillon. Quand il retira brutalement l’électrode, elle poussa un cri et sembla reprendre contact avec la réalité. Elle le regardait avec des yeux exorbités et ...
«12...456...15»