Marlène (chapitre 6) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 6)

... répulsion et la nausée qui lui tordait le ventre, elle lécha la main centimètre par centimètre, insistant sur les espaces entre les doigts. Elle prit ensuite chacun des quatre doigts, les suça et les nettoya avec sa langue, à l’intérieur de sa bouche pour  tenter d’enlever les résidus coincés sous les ongles. 

Il retira sa main et parut satisfait. S’adressant à Monsieur, il dit avec un large sourire  « Bon, physiquement, elle n’est pas terrible, mais elle est vraiment très docile. Tu vas bien t’amuser pour la dresser! Et n’oublie pas de l’élargir. Ce serait dommage de l’amocher. »

Marlène ne s’était jamais sentie aussi rabaissée et humiliée. Plus que les gestes qu’il avait eu, c’était les termes qu’il avait employés pour parler d’elle qui l’avait blessée. Pouliche, étroite du cul, pas terrible physiquement. Elle se sentait comme une vache dans une foire aux bestiaux, un objet à vendre ou à partager. Elle n’avait plus vraiment le sentiment d’exister en tant qu’être humain. 

Un ordre sec la tira de ses pensées « Allez! Assez traîné! Il nous reste quinze minutes pour arriver au salon de coiffure. Je pensais repasser par la maison pour de mettre une tenue un peu plus décente mais nous n’avons plus le temps. Tu iras comme ça. »

Elle repassa rapidement par la boutique, récupéra sa robe dans la cabine et l’enfila. Pour gagner du temps, elle remis elle-même les pads autocollants et les lunettes. Elle sortit de la cabine à tâtons. Monsieur l’attendait et la guida en la ...

... tenant par la main jusqu’à la voiture.

Arrivé sur place, il lui enleva les lunettes et les pads, puis vint lui ouvrir la portière et l’accompagna à l’intérieur. On l’attendait et tout était prêt. Un apprenti la conduit à l’un des fauteuils et la fit prendre place. Dès qu’elle fut installée, elle eu un choc. Dans le grand miroir en face d’elle, sous sa jupe mi-cuisses et entre ses genoux écartés, son sexe était parfaitement visible. Le jeune homme s’en aperçut et détourna le regard en rougissant. Elle se sentait rougir aussi, vraiment mal à l’aise.

Heureusement, le tablier qu’il posa sur elle pour la coiffer descendait plus bas que ses genoux, solutionnant provisoirement le problème.  Heureusement car pour lui laver les cheveux, il fit pivoter le fauteuil d’un demi tour, la plaçant face à toute la salle où se trouvait une douzaine de personnes, personnel et clients confondus.

Le jeune assistant lui faisait son shampoing, toujours le rouge aux joues. Elle sentait qu’il était troublé. Pour se donner une contenance, dès qu’elle croisa son regard, elle lui fit un clin d’œil, espérant le mettre un peu plus à l’aise. Il répondit à son clin d’œil et se détendit. 

Une fois ses cheveux lavés, on l’installa dans un fauteuil au fond de la salle, un peu à l’écart. Il n’avait rien de spécial, si ce n’est l’absence de miroir en face d’elle. À la place se trouvait un grand poster. Elle n’attendit pas plus de deux minutes. Le patron lui-même arriva, une paire de ciseaux en main et ...