Marlène (chapitre 4) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 4)

... devant le miroir en position 3, sauf bien sûr les mains. La gauche caressera ta poitrine, la droite ton sexe. La deuxième fois, idem mais devant l’appareil photo en mode vidéo. Garde le fichier mais ne me l’envoie pas. Tu me remettras la carte samedi.

Elle voulut remettre sa jupe et son chemisier mais il l’arrêta. « Non. Laisse ça ici. Jusqu’à vendredi, tu viendras tous les soirs en maillot et tu repartiras dans la même tenue. C’est un petit challenge supplémentaire.

Elle sortit dans la rue. Elle avait une centaine de mètres à parcourir jusqu’à sa voiture. Sa tenue la mettait mal à l’aise. Il faisant encore jour et la tâche entre ses jambes était très visible. Elle pressa le pas mais heureusement ne croisa personne. 

Elle prit le volant et rentra. Elle roulait très vite, à la limite de la prudence, parfois. Mais elle devait être le plus rapidement chez elle et essayer de se soulager. Pourtant elle avait peur que ses petites lèvres tuméfiées l’en empêchent, comme depuis ce matin. Inconsciemment, en roulant, elle glissa sa main droite entre ses jambes mais le maillot une-pièce ne lui laissait aucune possibilité de se toucher, si ce n’était à travers le tissu de celui-ci et de son slip. Elle se massa fermement le sexe mais ne ressentit rien qu’une brûlure. Elle renonça et continua à rouler, beaucoup plus vite qu’à son habitude. 

Arrivée devant chez elle, elle vérifia que la rue était déserte avant de sortir de sa voiture. Elle ouvrit la porte et se précipita dans ...

... sa chambre. Elle arracha, plus que de l’enlever ce maillot qui la serrait, ainsi que son soutien-gorge et sa culotte. Elle se plaça devant le miroir et se regarda, quelques secondes. Son sexe était toujours bleu et tout déformé mais ses petites lèvres étaient déjà moins enflées. 

Elle ne s’était jamais caressée devant un miroir. Toujours dans le noir et sous les draps, toujours avec ce sentiment de honte qui bloquait son plaisir. Elle découvrait encore une nouvelle image d’elle-même, dans laquelle elle avait du mal à se reconnaître.

Son ventre était en feu. Elle posa doucement son index sur sur petites lèvres et grimaça, elles étaient encore très sensibles. Elle le glissa dans la fente, noyée par son désir. Puis elle écarta ses petites lèvres en tirant dessus avec ses deux mains. Elle poussa un petit cri mais les garda écartées, malgré la douleur. Son clitoris se dressait, comme pour implorer une caresse. Il était tuméfié, mauve, presque bleu. Elle y posa le doigt. Malgré la douleur, le plaisir s’empara de tout son être. Elle se caressa frénétiquement, mêlant le plaisir à la douleur, sans pouvoir vraiment les discerner. Elle explosa dans un orgasme après moins de trente secondes et se laissa tomber en arrière, sur le sol, hors d’haleine.

Elle s’accorda quelques minutes de repos. Il lui fallait maintenant installer le trépied et l’appareil, faire les réglages, ajuster son cadrage et recommencer. Elle avait encore très envie mais cet œil fixé sur elle et qui allait ...