1. Hallucination - Billevesée et Gaudriole !


    Datte: 21/06/2018, Catégories: fh, fffh, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme historique, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... jetèrent, m’y entraînant à leur suite. La chaleur ambiante, augmentée de celle de mon brasier intérieur que nourrissaient mes interrogations, empourprait violemment ma face.
    
    — Voyez comme il est écarlate et combien il bande, jeune fille. C’est qu’il vous désire. Ne le laissez pas en cet état désespéré qui lui fait risquer l’apoplexie ! déclara Elfriede, feignant d’ignorer que c’était elle surtout qui me mettait en cet état.
    
    Se plaçant derrière sa fille, elle releva l’étoffe détrempée qui la dissimulait encore et me convia à adorer le vierge sanctuaire qu’elle me dévoilait. Ce fut au tour de Käthe de rougir. Tandis qu’elle se débattait pour se soustraire et tentait maladroitement d’abaisser le tissu, éperdue elle supplia :
    
    — Oh maman ! Non pas ceci, pourquoi me livrez-vous ainsi, pourquoi m’imposer cette honte ?
    
    Je m’agenouillai devant le temple qu’on m’exhibait et la mère en profita pour rabattre le linge mouillé sur ma tête. Je me retrouvai prisonnier sous cette chape face à deux cuissots admirables et frémissants, à un ventre ferme, un peu efflanqué toutefois et un pubis candide que ne décorait qu’un faible duvet naissant. J’agrippai de petites fesses bien rondes et portai mes lèvres au sillon qui s’entrouvrit dès mon premier baiser. Bientôt, la donzelle frémit et s’agita, les deux beaux et sveltes piliers de marbre tremblèrent et menacèrent de se dérober. Enfin, elle s’effondra en arrière dans une gerbe d’éclaboussements agrippant ma nuque afin que ma bouche ne ...
    ... quitte point ses hospices et pour me contraindre à la suivre dans cette chute.
    
    Je me retrouvai, toujours chapeauté, la tête sous l’eau et prisonnier de la nasse de sa chemise. Un bref instant, je poursuivis mes explorations, mais dépourvu de branchies, constatai que je n’allais pas tarder à étouffer. Je me démenai alors si furieusement que je finis par lacérer le lin carcéral et m’en extirper. J’émergeai pour reprendre haleine et l’aperçus, splendide sirène, si haletante et effarée que je me demandai si ce n’est point elle qui, juste avant, s’asphyxiait sous le flot. Sa mère avait disparu et j’en conclus qu’elle me laissait sa fille en pâture ce qui me contraria et m’amena à penser qu’en dépit de ses dénégations, je n’étais guère plus, pour elle, qu’un commode divertissement lascif. Nous nous relevâmes pour nous rapprocher de la rive et nous étendre là où seules quelques vaguelettes très chaudes nous léchaient aimablement.
    
    — Décidément, je suis sans respect pour vos vêtements et celui qui vous couvre présentement est si déchiré qu’il vaut mieux s’en débarrasser.
    
    Elle me dévisagea, écarquillant de grands yeux effrayés, mais consentit à faire glisser la loque mouillée par-dessus sa tête. Elle m’a souvent étonné par cette alternance de retenue et de hardiesse que je me suis expliquée par sa jeunesse qui la précipitait ainsi d’un extrême vers l’autre. Aussitôt celle-ci retirée, dans un geste d’aguichante pudeur, elle l’appliqua sur ses seins, bien gauchement, et dans sa ...
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