1. Hallucination - Billevesée et Gaudriole !


    Datte: 21/06/2018, Catégories: fh, fffh, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme historique, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :Hallucination – Billevesée et Gaudriole ! (1/3)À la terrasse d’un café, Laure rencontre un individu qui se fait passer pour un artiste peintre du XVIe siècle. Il lui raconte comment, alors qu’il effectuait le portrait d’un nobliau, il est devenu l’amant et de sa femme, Elfriede, et de sa belle-mère, Lutgard. Cette dernière lui fait la proposition de peindre les trois femmes de céans (elle y ajoute sa petite-fille Käthe) en tenue d’Ève.
    
    Tout ce jour-là, Mademoiselle Käthe me marqua autant de considération qu’à un caillou, c’est-à-dire à un obstacle qu’on contourne. Après une courte séance de pose avec le comte, je passai l’après-midi dans un profond sommeil qui me permit de récupérer quelques forces avant de rejoindre ma belle Elfriede pour les dissiper dans ses bras. Lorsque je lui exposai mes griefs du matin, elle éclata de rire et me répondit qu’elle ne nourrissait pas la moindre jalousie envers sa fille ; quant à chercher une revanche sur son mari, elle l’avait épousé par convenance, selon les arrangements de leurs familles respectives, et qu’elle était plutôt satisfaite de ses penchants pédérastes qui l’éloignaient de son lit et lui octroyaient une relative liberté. Au reste, elle me régala d’une nouvelle nuit de délices en poursuivant mon éducation sensuelle. Je ne sus jamais ce que Lutgard conta à Käthe, toujours est-il que dès le matin du lendemain celle-ci me gratifia de ses sourires les plus charmeurs. Un peu plus tard, elle vint en ...
    ... mon atelier et suivit longuement mon travail tandis que son père tenait la pose.
    
    Elle multiplia les réflexions aimables, s’intéressa à tout, et posa mille questions puis soudain lâcha :
    
    — Oh, monsieur, j’aimerais que vous m’appreniez à peindre. Serait-ce possible, père ?
    — Ce serait certes possible, mais à des besognes plus féminines vous devriez d’abord vous atteler. Songez que la confection de votre trousseau ne progresse guère.
    — Qu’en ai-je besoin pour le moment ? La maîtrise du dessin me sera fort utile pour concevoir le motif de mes broderies.
    — À votre obstination, je n’ai jamais su résister. Eh bien, va donc pour une initiation au barbouillage.
    
    Forte de cet assentiment, elle s’en fut légère et allègre comme un papillon et je ne pus être insensible à la grâce de tant de féminité.
    
    Je la croisais à nouveau en début d’après-midi, alors que son père était reparti pour Strasbourg pour deux ou trois jours, ce qui me laissait sans emploi. Elle se précipita vers moi arborant le plus affable sourire. Très courtoisement, je lui fis remarquer que sa mère n’apprécierait pas son idée de s’exercer à la peinture sous l’autorité d’un maître tel que moi. Sarcastique, elle répliqua :
    
    — Mais je m’en moque, elle n’est guère en situation de se poser en parangon de vertu. J’adorerais pour ma part vous peindre en faune surprenant les jeux innocents d’un essaim de nymphes.
    
    Si la mère avait de l’esprit, la grand-mère du caractère, elle ne manquait pas d’audace.
    
    — Allons ...
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