1. La baraque de chantier


    Datte: 19/06/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... bien. Elle se sentait bien. Différente. Protégée. Ailleurs n’existait plus. José a sorti une bouteille de marc.
    
    – Et c’est du vrai. Pas du trafiqué. Méthode artisanale.
    
    Elle en a bu avec eux. Ils ont chanté. Encore parlé. Encore ri. Encore chanté.
    
    – Bon, mais c’est pas tout ça ! Faudrait peut-être aller dormir. Parce qu’après une journée pareille !
    
    – C’est celle de Seb. Il est en congé. Mais vous inquiétez pas. Les draps sont propres. Ils ont été changés.
    
    Elle s’y est coulée avec délices. Ils sont allés tous les trois à la douche. Luc d’abord. Benjamin ensuite. Puis José qui en est revenu complètement nu. Qui est allé éteindre la lumière tout au bout, de l’autre côté.
    
    – Bonsoir tout le monde !
    
    – Bonsoir !
    
    Elle a rêvé. De Luc. Qui lui faisait l’amour tout en douceur. En effleurements légers. En baisers déposés tout au long de sa nuque, de son dos, de ses fesses. Il s’arrêtait. Mais pourquoi il s’arrêtait ?C’était trop bon. Continue ! Il s’éloignait. Mais reviens ! Elle partait à sa recherche. Elle le retrouvait. Elle se tendait de tout son corps vers lui. Encore ! Caresse-moi encore ! Comme il savait ! Et sa queue s’est posée au creux de ses reins. Et ses mains sur ses seins. Reste ! Reste ! Ne t’en va plus ! S’il te plaît, reste ! Et… Mais… Mais il était vraiment là. Oui, il était là. Tout contre elle. Sa chaleur d’homme. Son souffle dans son cou. Ses lèvres tout au long de son épaule.
    
    – Tu ne dors plus.
    
    Elle n’a pas répondu.
    
    – Non, tu ne ...
    ... dors pas.
    
    Il a lentement bougé contre elle. À l’entrée. Elle a haleté, gémi. Elle l’a voulu, elle s’est ouverte, elle l’a happé.
    
    Il a chuchoté…
    
    – Eux non plus ils ne dorment pas. Ils écoutent.
    
    Et elle a eu son plaisir. Elle l’a chanté. À pleine gorge…
    
    Elle a posé la tête sur sa poitrine, s’est blottie contre lui. Il lui a caressé la joue. Longtemps.
    
    Le jour s’est levé, gorgé de neige, s’est lentement infiltré à travers les volets, a habité peu à peu la pièce.
    
    – Tu as aimé qu’ils t’entendent ?
    
    Elle a souri. Elle lui a posé un doigt sur les lèvres.
    
    – Et qu’ils te voient ? Tu aimerais qu’ils te voient ? Qu’ils nous voient ?
    
    Elle s’est pressée contre lui. Il a repoussé drap et couvertures Elle ne l’en a pas empêché. Et c’est elle qui est venue sur lui.
    
    Quand elle a commencé à doucement se plaindre, José s’est levé, approché. Tout près. Il était nu. Il s’est assis à la tête du lit et il l’a regardée. Il les a regardés. Il a posé une main sur elle. Dans ses cheveux. Sur ses yeux. Sur sa bouche. Il y a glissé un doigt. Elle a refermé les lèvres dessus, l’a enrobé, mordillé, englouti. Et puis il y a eu aussi Benjamin, debout derrière lui, les yeux exorbités, le souffle court, qui s’activait frénétiquement en bas. Sa semence a jailli, s’est éparpillée au hasard sur elle, sur son dos, sur ses reins, sur ses fesses. Et elle aussi, c’est venu. Elle est retombée sur Luc. Elle a crié. Le plaisir de José, c’est elle qui le lui a donné, après, sous la douche, ...