Pour l'amour de Babe
Datte: 18/06/2018,
Catégories:
extraoffre,
copains,
Auteur: Didile, Source: Revebebe
... étaient à table et ils buvaient des verres de vin.
— Vous avez vu les loches qu’elle a ma femme, vous avez vu comme ils tombent ! A son âge, vous vous rendez compte ! Comment voulez-vous que j’aie envie de baiser ça ?
Je me suis mise à pleurer, les deux gars n’étaient pas vraiment à l’aise. Ils devaient trouver que mon mari exagérait quand même.
Mais lui était vraiment sans gêne. Il me pressait les seins devant ses deux acolytes, comme il l’aurait fait avec les pis d’une vache. J’étais à la foire aux bestiaux. Il me les pressait à m’en faire mal :
— Regardez moi ça, c’est vraiment tout mou, tout ça !
Je crois qu’il avait vraiment trop bu mais, pour moi, c’était la honte, surtout devant ces deux étrangers qui n’en perdaient pas une miette.
Le lendemain l’un des deux hommes est venu me voir pour s’excuser. Enfin, c’est ce que je croyais. Mais, en fait d’excuses, il s’est jeté sur moi et a commencé à me peloter. Et j’ai eu toutes les peines du monde à m’en défaire.
Je l’ai pincé, je l’ai griffé, il a finalement laissé tomber. Mais, pour se venger, il est allé raconter que je l’avais allumé aux autres et c’est bien sûr arrivé aux oreilles de mon mari. Le soir même, celui-ci m’a tabassée en me traitant de tous les noms d’oiseaux.
— T’es vraiment qu’une sale pute ! Tu mériterais que je te viole. Mais je n’en ai même pas envie ! Tu me dégoûtes.
A compter de ce jour, il racontait, à qui voulait bien l’entendre que j’avais essayé d’exciter ce manouche, que ...
... je m’étais laissée volontairement peloter, mais que j’étais tellement nulle au lit que le mulâtre n’avait finalement pas voulu de moi.
Quoi d’autre ? Chaque jour était un petit enfer mais j’espérais toujours qu’il reviendrait à de meilleurs sentiments, qu’avec l’âge il finirait par se calmer, que l’on parviendrait enfin à fonder une vraie famille. Je subissais tous ces outrages pour lui faire plaisir, j’aurais été prête à beaucoup de choses pour le satisfaire.
Peut-être à tout accepter, mais pas cette tromperie cynique ! Pas cette ultime rebuffade.
Je l’avais écoutée bien religieusement. J’étais vraiment très triste pour elle. Que des femmes subissent de pareilles avanies à notre époque, je trouvais ça révoltant. Il aurait fallu l’enfermer ce type. Mais l’enfermer pour quel motif ? Pour violence conjugale ordinaire, mais avec quelles preuves ? Pour qu’il n’ait au plus que quelques mois avec sursis ou qu’il se venge à sa sortie. La justice ne prend jamais en compte des drames aussi subtils.
En attendant, ma copine était détruite et j’avais beaucoup de peine pour elle. Je l’ai prise dans mes bras et lui ai fait beaucoup de câlins. Nous avons dormi comme ça, dans les bras l’une de l’autre. Je crois que ça lui a fait du bien de se sentir aimée. Au petit matin, elle semblait comme tranquillisée.
— Aujourd’hui, je reste avec toi, j’ai pris ma journée pour être avec toi.
Nous avons fait les boutiques et dans l’après-midi je l’ai emmenée à la fête foraine. Nous nous ...