1. Pour l'amour de Babe


    Datte: 18/06/2018, Catégories: extraoffre, copains, Auteur: Didile, Source: Revebebe

    ... avec la Babe rieuse de mon enfance, celle avec qui je faisais les 400 coups. Triste et déprimée, je sentais bien que quelque chose n’allait pas chez elle. Elle n’avait plus goût à rien. Le premier soir, je l’avais entraînée chez des amies communes, des filles du terroir, plutôt sympas et amusantes. Mais elle était restée toute la soirée prostrée dans son coin, sans broncher, apparemment triste et abattue.
    
    Le deuxième soir, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes. Je lui ai préparé un petit repas avec amour, un petit dîner en tête à tête que j’avais prévu bien arrosé, histoire de détendre un peu l’atmosphère.
    
    Comme elle ne se déridait guère, j’ai décidé de mettre franchement les pieds dans le plat. Je lui ai saisi la main et lui ai demandé de but en blanc :
    
    — Que t’arrive-t-il ma biche ? Depuis que tu es arrivée, tu es toute triste, ce n’est plus la Babe que j’ai connue…
    
    Elle a fini par éclater en sanglots. De grosses larmes roulaient partout sur son visage tout rond. Je me suis levée et l’ai entraînée doucement sur le lit :
    
    — Allez, viens ma chatte, viens me raconter tous tes malheurs. Que je n’aime pas te voir comme ça !
    
    Et elle d’invoquer ses problèmes sentimentaux.
    
    Au village, il n’y avait pas beaucoup de jeunes, alors, à l’époque, elle s’était rabattue sur un « vieux », un paysan de 45 ans, presque deux fois son âge. Ils avaient vécu ensemble pendant presque deux ans. Mais il la traitait mal et la considérait un peu comme sa bonne à tout ...
    ... faire. Elle devait faire sa bouffe, son linge, repriser ses chaussettes et même curer l’étable. Et puis, question sexe, ce n’était pas vraiment ça. Un petit coup à la va vite, de temps en temps, entre deux portes. Monsieur prenait son plaisir et ne se préoccupait jamais du sien. Jamais une pointe de tendresse, ils faisaient lits séparés, monsieur ne supportait pas qu’elle soit collée à lui !
    
    Jusqu’au jour où elle l’avait surpris dans la grange avec une saisonnière.
    
    Comme elle lui faisait une crise de jalousie bien légitime, il lui lança en pleine figure : « Avec la tête que tu as, tu ne peux pas non plus me demander d’être fidèle. Estime-toi heureuse que je ne te trompe pas plus souvent. »
    
    — Quel goujat ! C’était vraiment une ordure ce mec !
    — Il m’a dit que si je n’étais pas contente, je n’avais qu’à prendre mes cliques et mes claques et déguerpir. Il n’en avait rien à foutre de moi. C’est évidemment ce que j’ai fait, je suis partie. Mais j’ai mis plusieurs mois à m’en remettre. En plus il m’avait fait une sacrée pub auprès des commerçants du bourg, me faisant passer pour la parfaite salope qui lui avait piqué du fric… les gens me regardaient de travers.
    — Mais cela fait longtemps que tu l’as quitté ?
    — Oh, un peu plus d’un an maintenant. Quinze mois pour être exacte.
    — Mais pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ? A quoi ça sert d’avoir une copine ? La seule chose dont je me rappelle, c’est qu’au début tu étais toute heureuse d’aller vivre dans cette ferme. Après plus ...
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