1. Pour l'amour de Babe


    Datte: 18/06/2018, Catégories: extraoffre, copains, Auteur: Didile, Source: Revebebe

    ... la tenancière du bistrot, avec ses bas résilles. Mais toi : rien ! Circulez, y-a rien à voir, comme dirait Coluche.
    
    J’ai pris des conseils dans Elle et Marie-Claire et j’ai commandé sur catalogue (Quelle, La Redoute, Les 3 Suisses) des sous-vêtements un peu plus affriolants. Crois-tu qu’il m’aurait complimentée pour mes efforts. Non, rien ! Culotte sexy ou culotte de coton blanc, même combat. Je passais de temps en temps à la casserole mais sans aucune considération pour le côté sexy de la chose.
    
    C’était souvent dans la cuisine, moi penchée contre l’évier. C’était une des rares situations qui le faisait encore bander : Il venait me trousser par derrière lorsque je faisais la cuisine. Il baissait à peine ma culotte et me prenait comme ça, à la hussarde, sans aucune préparation particulière.
    
    Et encore, par la suite, même ça, ça ne l’intéressait plus. Plusieurs fois, il m’avait demandé de faire la vaisselle sans culotte, pour être plus « disponible », comme il disait. Pour lui redonner un peu de vigueur et devant son insistance, j’avais fini par accéder à sa demande.
    
    Une fois, deux fois, trois fois, il m’avait prise comme une chienne, mais à la quatrième, il n’avait rien trouvé de mieux à dire que :
    
    — Regarde-moi ça, t’es même pas baisable, t’as les fesses tombantes. T’es vraiment mal foutue de partout.
    
    Et, dans la chambre, sur le lit, c’était aussi de moins en moins souvent. Déjà parce que nous faisions lits séparés, ensuite parce qu’il me regardait à peine. ...
    ... Et, quand il me parlait, c’était en général pour me dire d’arrêter de ronfler ou pour me demander d’éteindre la lumière.
    
    Je me souviens précisément d’un soir où, au sortir de la salle de bain j’avais mis un ensemble noir en dentelle que l’on pouvait supposer particulièrement affriolant : un très large décolleté et une culotte presque transparente associée à un joli porte-jarretelles. J’avais vraiment fait beaucoup d’efforts ce soir-là et je pensais que le résultat pouvait être acceptable, sinon excitant.
    
    Il regardait sa télé, des choses pas bien intéressantes.
    
    — Comment me trouves-tu ? lui ai-je demandé pour capter son attention.
    
    Il m’a jaugée de la tête aux pieds.
    
    — Ridicule, complètement ridicule. Tu es grotesque ma pauvre !
    
    J’ai dû pleurer toute la nuit, convaincue que je n’étais vraiment pas douée pour les choses du sexe. À partir de ce jour là, l’ensemble n’a plus quitté son armoire. Les autres culottes non plus d’ailleurs, de même que les soutiens-gorges. Je ne faisais plus aucun effort. À quoi bon faire des efforts puisque j’étais tellement nulle que rien ne pourrait jamais y faire.
    
    C’est à partir de ce moment là que la situation a commencé à se dégrader. Toutes les prétextes étaient bons pour m’humilier. Les six derniers mois j’ai vécu un enfer. Il y a eu l’épisode de la porcherie et celui de l’atelier mais d’autres épisodes aussi. En particulier la fois où dans la cuisine il m’avait dépoitraillée de force devant deux saisonniers. Les deux gars ...
«1...345...13»