Le journal des Glénants : deuxième partie - Histoires de Sexe

Le journal des Glénants : deuxième partie

... doucement glissé sa main pour la repasser au-dessus de la mienne. Ainsi son sexe et sa propre main, par leurs mouvements convulsifs m’indiquaient son émotion. Gabrielle a hésité un instant elle aussi :

— Je n’ai jamais voulu qu’ils me pénètrent par derrière, ils n’ont d’ailleurs pas trop insisté prétendant que j’étais tellement faite pour l’amour que je pouvais parfaitement les satisfaire sans cela ! Et toi, as-tu déjà connu cette pénétration ?

À l’intention de Pierre, je répétai la phrase en français comme si je réfléchissais à la question puis je répondis à Gabrielle en français puis en allemand :

— Il ne me prend que par derrière et il ne m’a jamais fait mal. C’est bon, c’est fou !

À ce moment j’ai cru que le sexe de Pierre allait exploser. Il s’est brusquement redressé et sa main a poussé la mienne pour le plaquer contre son ventre. Plus tard il m’a avoué qu’il avait eu un orgasme silencieux dont il se souviendrait longtemps. Lentement son sexe s’est ramolli et le corps de Pierre s’est détendu. Pendant ce temps Gabrielle était restée silencieuse, ma main s’était posée sur son dos nu qu’elle caressait doucement :

— Tu n’est pourtant pas vierge ?

Un instant j’ai été tentée de maintenir la fiction d’une fille vierge que ne ferait l’amour que par l’anus, cela eût certainement plu à Pierre, mais j’y ai renoncé. Trop compliqué :

— En tous cas ce n’est pas grâce à Pierre, ai-je répondu de façon un peu elliptique.
— Et comment s’y est-il pris pour ne pas ...

... te faire mal ?
— Cela, je ne saurais pas te le dire mais ce que je sais c’est que Pierre a préparé mon esprit pendant plusieurs jours et lorsqu’il m’a envahie, car c’est un envahissement, une effraction en quelque sorte, je le désirais ardemment.

Oh ! Marc ! Pourquoi suis-je si émue d’avoir un amant qui ne me possède qu’en me sodomisant et, cette fois-ci, les lèvres de Gabrielle qui mordait mes seins m’ont provoqué un véritable orgasme comme tu les aimes et comme je les aime. Avant de partir se recoucher, Gabrielle m’a avoué :

— C’est la première fois que je fais jouir une autre femme et je suis heureuse et émue que ce soit toi. J’en suis toute tremblante. La prochaine fois qu’ils me le demanderont je leur offrirai ce qu’ils voudront !

Nous sommes le lendemain soir. La régate s’est passée à merveille, malgré mon manque de sommeil, j’ai bien barré et l’équipe m’a fêtée. Pierre a aussitôt proposé une réunion dans la villa de nos amis. J’ai été d’accord à condition qu’il n’y ait pas une goutte d’alcool. Je ne tenais pas à devoir payer une entreprise de nettoyage pour réparer leurs saletés ! Grâce à cela et à l’esprit de tous les participants, le repas puis la soirée furent merveilleux. Le soleil se couchait lentement. Nous étions tous assis en rond auprès de la piscine. J’étais à moitié nue, adossée à Pierre, lui-même assis contre le mur de la maison encore chaud de la journée. Je sentais son sexe dur au bas de mes reins. Il caressait nonchalamment mes seins ou mes ...