1. Le journal des Glénants : deuxième partie


    Datte: 18/06/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, cocus, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fdanus, fsodo, lettre, lettres, initfh, Auteur: Flamarviec, Source: Revebebe

    Pierre ne m’avait pas tout dit avant de s’endormir !
    
    Ce sont ses caresses qui m’ont éveillée le lendemain matin. À demi consciente j’ai failli prononcer ton nom, mon Marc, toi qui adorais me faire cette surprise à Toulon. Je me roulais de bien-être et ma peau se hérissait de mille petits frissons. Puis soudain éveillée, j’ai vu que c’étaient les mains de Pierre qui parcouraient mon corps. D’habitude c’était moi qui l’éveillait. Pierre me souriait d’un air étrange, un peu contraint. La situation me surprenait mais le plaisir était là, je n’y ai pas résisté :
    
    — Cette nuit je ne t’ai pas tout dit !
    
    Et avec la plus mauvaise foi du monde, Pierre a poursuivi :
    
    — La façon dont tu m’as pris dès mon arrivée a coupé toutes mes pensées et lorsque tu as enlevé ta deuxième main de mon sexe pour bien montrer que je pourrais me déposer au-delà de ta gorge, cela m’a rendu comme fou.
    
    À ce moment ses mains effleuraient mes seins et c’était moi qui n’étais plus vraiment dans mon état normal ! Mais il a poursuivi, comme s’il ne s’apercevait de rien :
    
    — En réalité les amis d’Éric cherchaient un couple (et il a appuyé sur le mot couple) pour garder leur maison pendant leur absence et … (il a hésité un instant) pour recevoir à leur place des amis allemands qui parlent très peu le français. Ils seront trois.
    
    Seules les mains de Pierre qui enserraient mon corps m’ont empêchée de me lever brusquement sous l’effet de la colère. C’était donc cela sa promesse !
    
    — Et qui suis-je ...
    ... censée être ? ai-je jeté. Une interprète, ta servante, ton épouse adorée, ton amante, ta sœur ?
    
    Il ne m’a pas laissé poursuivre, mais partant d’un grand éclat de rire, il s’est écrié :
    
    — Mais tu nous a vus tous les deux ? Pour être frère et sœur il faut tout de même avoir quelques ressemblances même minimes. Tu es une miniature à la peau presque transparente malgré ton hâle et tes muscles, au visage de madone, aux cheveux clairs et moi, un peu homme des bois, sombre de cheveux, d’yeux, de peau. Ce serait ridicule. Mon amante ? Ce n’est pas leur genre. Mon épouse ? C’est trop compliqué. Je pense, voyons, que tu pourrais être une cousine éloignée, placée ici sous ma protection et qui parle très bien l’allemand.
    
    Son air satisfait et suffisant bien qu’un peu gêné a déclenché en moi un fou rire que je n’arrivais plus à arrêter.
    
    — Bon, je vois que j’ai quelque chose à me faire pardonner. Cette nuit tu m’as fait jouir comme jamais, à mon tour de te donner du plaisir !
    
    Et ses mains se sont dirigées vers mon clitoris qu’elles ont effleuré. Instinctivement, et malgré le plaisir ressenti, qu’il a bien dû voir, je l’ai arrêté dans son geste. La promesse que nous nous étions faite, toi et moi, Marc, s’est imposée à moi et, surtout, j’étais un peu (beaucoup) curieuse de cette sexualité excluant mon sexe que Pierre me proposait depuis le début. Je lui ai rappelé ses paroles :
    
    — Dis donc, Pierre, n’oublie pas que, pour toi, je suis un garçon, c’est toi qui me l’as dit. Alors ...
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