Le journal des Glénants : deuxième partie
Datte: 18/06/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
cocus,
piscine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fdanus,
fsodo,
lettre,
lettres,
initfh,
Auteur: Flamarviec, Source: Revebebe
... décontractés et, eux, me regardaient en bandant ! Pendant toute la soirée que nous avons passée ensemble, je n’arrivais pas à définir avec lequel des deux vivait Gabrielle. Elle semblait appartenir aussi bien à l’un qu’à l’autre. Tous deux, à tour de rôle, la serraient dans leurs bras, la caressaient, l’embrassaient. Pierre et moi étions fascinés par son attitude. Elle ne s’en cachait pas. C’est en m’accompagnant à la gare, le surlendemain, qu’elle m’a expliqué qu’elle vivait avec ces deux garçons depuis maintenant cinq ans.
— Je suis leur épouse ! a-t-elle conclu, et c’est fou d’avoir deux garçons pour soi toute seule.
Pour l’instant nous nous parlions avec nos yeux. Le langage des regards est un bien étrange langage. En deux minutes j’ai appris des choses que la parole aurait mis des jours à expliciter. J’ai immédiatement su que nous serions des amies et qu’elle avait la ferme intention de me conquérir. Un instant les yeux de Gabrielle se sont remplis de méfiance quand elle a vu l’attitude de Hans et Ludwig qui me contemplaient. Mais ma propre attitude détachée l’a tout de suite rassurée malgré ma semi-nudité. Pierre lui apparaissait presque comme un rival, il ne comptait pour rien. Pauvre Pierre ! Heureusement qu’il m’avait à sa disposition ! Et il avait encore tant de choses à me faire découvrir. Elle était aussi curieuse de savoir quels amants nous étions car, pour elle, il n’y avait pas de doute. C’est à ce moment que j’ai pris conscience de l’absence de ...
... Marc. Si elle savait où sont en réalité mes amours.
Le repas avec notre trio fut un véritable plaisir. Les deux garçons étaient plein d’esprit. Ils tenaient un petit chantier naval à Emden. Nous avons parlé des choses de la mer ce qui, pour Pierre, constituait avec l’amour (la pratique de l’amour) un sujet presque exclusif de conversation. Nous avons beaucoup ri des quiproquos qui résultaient de mon rôle d’interprète. Puis il a fallu, en allemand, expliquer la présence d’Éric. Je n’ai pas pu le faire sans rougir (bien sûr, je n’ai pas parlé de sodomie) mais Gabrielle a tout de suite marqué un grand enthousiasme disant qu’elle n’avait jamais fait l’amour devant d’autres personnes ni, a fortiori, devant une caméra et que ce devait être terriblement excitant.
Pierre était étrangement calme, détendu et ne paraissait pas pressé de me faire l’amour. La nuit était tombée, il m’a entraînée devant la fenêtre de notre chambre, lui en slip de bain, moi en petite nuisette. Il m’a serrée debout dans ses bras et est resté silencieux un long moment. C’est alors que j’ai soudain ressenti ton absence, Marc. Pendant toute la soirée la présence d’Éric était tangible même si on ne l’apercevait pas. Mais toi, c’était le grand vide. J’ai ressenti comme un coup dans le ventre et une angoisse m’a assaillie. Notre jeu avait une signification parce que tu étais là. Et maintenant je te sentais si loin. Un instant j’ai voulu arrêter et m’enfuir des bras de Pierre pour courir à ta recherche. J’ai ...