Le journal des Glénants : deuxième partie - Histoires de Sexe

Le journal des Glénants : deuxième partie

... ressentir les petits spasmes qu’ils m’ont provoqués. C’est à ce moment que Gabrielle est entrée dans la cuisine. Nous n’avons pas bougé. Lorsque mes spasmes se sont calmés, nous nous sommes rassis :

— Maintenant j’en connais la douceur mais aussi la force et leur puissance. Ils cachent bien leur jeu sous leur apparence virtuelle.

Il avait utilisé le même mot que toi, Marc, et cela m’a encore plus émue. Ma première parole a été pour lui demander où tu étais et sa réponse m’a remplie d’inquiétude et de bonheur :

— Marc m’a tout dit de votre situation et, bien sûr je n’en parlerai à personne. Je comprends combien cette situation vous excite tous les deux, vous êtes merveilleux. Il est parti seul avant-hier soir car votre laboratoire a été forcé. Il ne voulait pas t’empêcher de participer à la régate et de la gagner ! C’est un tel désastre au niveau du laboratoire qu’il a besoin de ton aide. Moi, je crois surtout que tu lui manques horriblement. Une chose est de te voir même faire l’amour avec un gars comme Pierre, une autre est d’être loin de toi. Si tu veux le rejoindre, ton train part dans une heure. Je t’ai déjà pris un billet. Peux-tu demander à Gabrielle de t’accompagner car je préfère être ici quand Pierre se réveillera.

Il n’avait jamais autant parlé ! Pendant ce temps Gabrielle m’avait gentiment embrassée sur la bouche et avait embrassé Éric sur la joue avant de s’asseoir a côté de nous. Il poursuivit :

— Peux-tu dire à Gabrielle que j’ai enregistré toute ...

... sa nuit avec ses deux zigotos qui n’ont pas cessé de la sodomiser ? J’avais laissé suffisamment de lumière allumée pour faire un très joli film. Dois-je le détruire ou en veut-elle une copie ? Hans et Ludwig seront certainement très fiers de contempler leurs performances.

J’ai traduit avec quelques difficultés tout de même. Ce n’était pas un langage qu’on apprenait en classe ! Gabrielle était d’accord pour m’accompagner et pour qu’Éric conserve le film. Pendant que Gabrielle se préparait j’ai dit à Éric :

— Voudrais-tu dire à Pierre que je n’avais jamais eu un tel orgasme et que je reviendrai l’an prochain car il a encore des choses à me faire découvrir ? Entre temps aucun garçon ne me prendra comme il l’a fait.

Je savais que Marc le désirait très fort. Éric m’a répondu qu’il lui passerait le message et que c’était le genre de situation que Pierre adorait : « contrôler à distance la sexualité d’une fille comme toi ! »

Et me voici dans le train qui me ramène à Toi, Marc. J’ai hâte d’être dans tes bras, de jouir de ton amour. Malgré tout ce que j’ai découvert comme émotions au cours de ces semaines, elles me laissent un vide si elles ne sont pas couvertes de ton amour.

Ceci n’est pas à proprement parler un journal mais plutôt un recueil des émotions que j’ai ressenties et de mes réflexions au cours des trois séjours que nous avons faits en Bretagne par la suite. Je l’écris dans le train qui nous ramène à Toulon. Je suis assise en face de toi, mon Marc, qui dors ...