1. Un aller pas si simple...


    Datte: 17/06/2018, Catégories: fh, inconnu, fépilée, bain, Oral init, Auteur: Une Coquine, Source: Revebebe

    ... qui s’annonçait. Pourquoi avait-elle accepté ? Pourquoi avait-elle été si troublé par cet inconnu ? Était-il célibataire ? Il n’avait pas mentionné de femme dans sa vie et ne portait pas d’alliance… Mais pourquoi pensait-elle à lui ?« Gggrrrr… Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Stop, je verrai bien. Pour une fois que je fais quelque chose à l’intuition… » se dit-elle intérieurement.
    
    Elle sortit de l’immeuble dans lequel elle était entrée le matin ; il l’attendait, assis contre sa moto, lui souriant. Elle n’avait pas remarqué le matin qu’il était si grand et large d’épaules. Il semblait bienveillant et protecteur, ce qui la mettait en confiance.
    
    — Tu as passé une belle journée ?
    — Oui, si on veut ; disons que je n’étais pas très attentionnée, mais ce genre de réunion n’a aucune importance. Je n’étais pas sûre que tu sois là, à m’attendre ; je suis contente de ne pas avoir à rentrer avec ma collègue.
    — Tu n’avais pas confiance ? Je t’ai dit ce matin que je te ramenais.
    — Je ne te connais pas ; je ne peux pas te faire confiance. En tout cas, pas encore.
    — C’est vrai ! Eh bien, pour pallier ces lacunes, je t’emmène dîner. Tu pourras juger toi-même si je suis digne de confiance.
    
    Quelques minutes après il se garait dans une petite rue étroite où il avait connaissance d’un restaurant italien qu’il affectionnait particulièrement. Ils retirèrent leurs casques et s’apprêtaient à traverser la ruelle sombre quand une voiture arriva à vive allure. Surpris, il attira la jeune ...
    ... femme à lui pour ne pas que le véhicule la percute. Sans comprendre comment elle était tombée dans les bras de son cavalier d’un jour, elle se laissa aller et l’embrassa langoureusement. Son cœur entreprit une course folle, faisant battre ses tempes et accélérant son souffle à la limite du supportable. Elle se retira de l’étreinte de Nicolas haletante et déboussolée. Conquis par une telle frénésie, il lui prit la main et l’entraîna dans son sillage, serrant fort ses doigts dans les siens comme s’il craignait que ce ne soit qu’un rêve qui s’évapore et disparaisse en fumée.
    
    Encore sous le choc de ce qui venait de se passer, ils s’assirent dans la trattoria. Tout ici invitait au voyage de l’esprit : dès les premières minutes on oubliait tout, pour se croire au cœur de Rome, Milan ou Vérone. Grisée par ce dépaysement, elle commanda unMartini, ne pensant plus qu’au goût sucré des lèvres de Nicolas qu’elle sentait encore sur les siennes. Ils choisirent tous deux un plat de lasagnes et eurent plaisir à se découvrir l’un l’autre, se trouvant des intérêts communs, une philosophie de vie qui les réunissait. Durant toute la soirée les regards se croisaient, se noyaient dans ceux de l’autre. Les doigts s’effleuraient, les sourires en disaient long, et sous la table la cheville fine d’Emma caressait le mollet musclé de Nicolas qui feignait de ne rien sentir. Le chianti faisant son effet, Nicolas prit les choses en main. Lui, d’ordinaire si peu sûr de lui, se sentait pousser des ailes.
    
    — ...
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