Un aller pas si simple...
Datte: 17/06/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
fépilée,
bain,
Oral
init,
Auteur: Une Coquine, Source: Revebebe
... elle n’avait pas peur, s’assura qu’elle était prête et démarra.
La moto s’élança à pleine vitesse sur l’autoroute, ne ralentissant qu’aux barrières de péage. Au bout de quelques kilomètres elle se détendit et commença à profiter de ce moment agréable. Elle sentait la pression du vent sur elle ; quelques mèches de cheveux s’échappaient du casque et volaient au vent. Elle se sentait libre ; c’était un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps. Les vibrations du moteur traversaient tout son corps et éveillaient en elle des envies qui la surprirent. Le contact de ses cuisses contre l’homme devant elle, l’excitation de la vitesse, le côté inhabituel de la situation permettaient à son esprit de vagabonder. Petit à petit elle resserra ses bras autour de la taille de l’homme, qui ne se plaignit pas la situation.
Ils atteignirent rapidement Nantes ; elle fut presque frustrée que cela ne dure pas plus longtemps. Nicolas, galant et courtois, aida Emma à descendre de sa machine et retira son casque pour la saluer. Elle découvrit alors ce qui se cachait sous la carapace noire et luisante : un homme d’une bonne trentaine d’années, une barbe de trois jours, un sourire charmeur et des grands yeux noisette rieurs et coquins.
— Nous devons valider le trajet sur l’application, dit-il maladroitement. J’ai mis moins de temps que prévu ; si vous voulez, nous pouvons aller prendre un café pour régler les formalités ?
Après un bref regard à sa montre elle accepta. Cette ...
... escapade l’avait enivrée et elle était encore chancelante quand elle le suivit de l’autre côté de la rue, à la terrasse d’un café. Ils s’assirent face à face dans un petit coin tranquille, en retrait du bruit ambiant de circulation. Après avoir commandé deux cafés, ils firent connaissance et apprirent qu’ils travaillaient pour le même groupe pharmaceutique. Le ton se fit plus familier et les sourires plus détendus. Emma remarqua les fossettes qui se formaient à chaque fois que Nicolas souriait et ne put s’empêcher de trouver ça très sexy.
Ils ne virent pas le temps passer, et pourtant l’heure était venue pour chacun de reprendre le chemin du travail.
— Tu rentres comment ce soir ? tenta Nicolas dans un dernier espoir.
— Une collègue doit me ramener normalement, mais je ne l’aime pas trop. J’avais accepté faute de solution.
— Puisque tu as ton casque et la tenue adéquate, nous pourrions faire le retour ensemble ; qu’en dis-tu ?
— OK, mais je risque de finir tard. Ça ne te gêne pas ?
— Si nous rentrons trop tard, je t’invite à dîner ; nous pourrons profiter de la soirée pour faire plus ample connaissance.
Sans prendre le temps de réfléchir, elle répondit par la positive. Au même moment, dans sa tête, sa conscience la ramena à la réalité, mais trop tard : elle ne pouvait plus faire machine arrière, Nicolas s’éloignant déjà, heureux de cette rencontre.
La journée fut aussi longue et ennuyeuse que prévu, laissant tout le loisir à Emma de rêver en silence à la soirée ...