Attrapez-les tous ! - Histoires de Sexe

Attrapez-les tous !

... dommage ! Deux ans qu’elle était là ; et dire qu’on aurait pu se rencontrer… Tout ça pour repartir si loin dans le grand Nord, au-dessus de Bordeaux ! C’est donc ma dernière occasion de la voir ? »

Mademoiselle me sert un thé en sachet et me propose un petit concert privé. J’approuve en affichant une banane qui ne m’a pas quittée depuis la veille au soir.

Elle va mettre un fond acoustique sur son ordinateur et se met debout en appui contre la poutre. Tout en sirotant l’infusion insipide, j’écoute avec délice la jeune femme interpréter deux morceaux de pop anglaise rien que pour moi. Elle a la justesse et le rythme, et sait gérer le passage de la montée dans les aigus. Pour une amatrice, c’est déjà beaucoup. Seuls un léger nasillement et une contracture de la glotte empêchent sa voix de prendre toute son ampleur. Je ravale mes commentaires pour l’applaudir chaudement.

Elle s’installe à côté de moi sur le canapé. Je sens son odeur toute douce, comme une fleur délicate. Je me sens pousser des ailes. Mon cœur bat à tout rompre.

— Hier soir, je n’avais qu’une envie : embrasser Georges, avoue-t-elle, pensive, un sourire au coin des lèvres.
— Moi, c’est pas Georges que j’ai envie d’embrasser, là, tout de suite !

Je m’entends prononcer ces mots comme s’ils étaient sortis de la bouche de quelqu’un d’autre, comme si j’étais extérieure à moi-même. Surprise de ma propre audace, je guette sa réaction.

Son sourire s’agrandit.

— Ah oui ? fait-elle.

Elle tourne ...

... doucement son visage vers moi en fermant les paupières, bouche entrouverte, son petit nez retroussé dans ma direction. Craquante ! Je colle ma bouche sur la sienne, goûtant ses lèvres fines. Elle répond timidement à mes baisers mais ne prend aucune espèce d’initiative. Peu habituée à mener, j’avance ma main avec mille précautions vers sa nuque fine, dégageant ses cheveux, puis une autre main vers sa poitrine menue. Ses petits seins se dressent fièrement à travers le tissu. Adorables, tout simplement.

J’avance sur elle tout en l’embrassant jusqu’à ce que nous soyons toutes deux allongées, nos jambes entrelacées. Mado ferme les yeux, s’offrant à moi. Je me sens bête et me demande si les mecs que j’ai connus ont ressenti la même chose quand je m’allongeais devant eux, attendant leurs assauts. J’ose introduire une main dans son décolleté pour saisir un mamelon bien ferme. Je suis aux anges, et à la fois j’en veux encore, sans trop savoir comment m’y prendre.

Ma fausse ingénue me laisse galérer encore un peu puis elle se redresse, ôte son haut et prend les devants en enlevant mon bas par en dessous. Elle a visiblement moins de gêne que moi, davantage l’habitude aussi. Je vois sa crinière blonde disparaître entre mes cuisses tandis que ses mains se glissent sous mes fesses. Sa langue lèche consciencieusement ma culotte. J’agrippe ses cheveux rêches comme des cheveux de Barbie ; foutues décolorations ! Après avoir maté ses photos, je sais qu’elle est bien mieux dans sa couleur ...