Les chemins de l'amour (1) - Histoires de Sexe

Les chemins de l'amour (1)

... moi. Quand je lui ai annoncé la grossesse, il s’est énervé et m’a menacée si je n’avortais pas. J’étais amoureuse et blessée.

Ma famille m’a aussi conseillé la même chose, ce qui m’a dégoûtée. J’ai choisi de garder ce bébé. J’avais déjà fini mes trois premières années d’université en gestion et commerce. Ce n’était pas suffisant pour avoir un diplôme ou trouver un bon travail, mais j’ai vite trouvé un travail de fonctionnaire dans un centre d’impôt dans une autre grande ville et j’ai vite voulu changer pour commencer une nouvelle vie.

La vie était confortable, mais difficile quand même. Il fallait toujours compter les sous et économiser. Préparer l’arrivée du bébé sans l’aide de personne était un grand défi. J’avais trouvé un studio, une crèche qui s’en occuperait pour que je puisse travailler. Et ce n’était pas facile après.

Pendant 19 ans, nous n’étions que tous les deux. Et nous sommes devenus de plus en plus proches. Jan avait vite compris que j’avais besoin de lui et qu’il était l’homme de la maison (du studio au moins) et mon homme.

Je ne cherchais pas la compagnie des hommes. Je n’avais pas vraiment d’amis, fille ou garçon, et lui non plus.

Dans notre petit studio, l’intimité n’existait pas. Un seul lit, une salle d’eau ridiculement petite que la porte ne pouvait pas se fermer. J’ai fait enlever la porte et remplacé par un rideau quand Jan était petit, mais il s’y accrochait, le faisait tomber et trébuchait avec. Alors il a vite disparu. Je n’étais pas ...

... pudique et la situation a fait que je n’avais plus aucune gêne. Lui a grandi avec ça, et donc c’est tout ce qu’il a connu. Même avec la puberté et l’adolescence, il n’y a jamais eu aucun problème de pudeur ou de gêne. Il arrivait qu’on se frôle ou qu’on se touche parfois même intentionnellement dans nos zones intimes, mais ce n’était jamais avec une arrière-pensée.

L’hygiène était quand même importante. On ne dormait pas nus, que très rarement. J’ai aussi pris l’habitude de toujours m’épiler ou me raser le pubis comme le reste. Il a vite pris cette habitude aussi après ses premières expériences sexuelles... Oui, il me racontait tout. Je vous ai dit qu’on était très proches.

Revenons au présent. Jan m’a quand même énervée, mais je pense que j’ai aussi dépassé les bornes. Parler d’amant en général et lui en particulier n’était pas mon intention. Ce n’était même pas une idée qui me trottait dans la tête. Je pensais en avoir fini avec les hommes. Mais cette remarque que mon subconscient a laissé échapper n’est peut-être pas si anodine que ça.

Mais je pense aussi que Jan me manque et l’absence de mon homme depuis 3 ans commence à me peser. Oui, j’ai oublié de vous dire que Jan a quitté notre foyer quand il a eu une bourse pour aller étudier à la capitale dans la plus prestigieuse école préparatoire et qu’après deux ans de travail acharné, il a été accepté dans la meilleure école d’ingénieur dans un pays développé avec une très bonne bourse. Donc, ça fait un an qu’on était ...