Les chemins de l'amour (1) - Histoires de Sexe

Les chemins de l'amour (1)

... mon petit chéri. Rien n’est plus important pour moi que toi. Les hommes, j’en ai rien à faire. Tu es mon seul homme et ça me suffit.

— Oui, mais tout à l’heure tu parlais d’amants et tout...

— Je disais ça comme ça. C’est toi qui me manques. Cette année a été difficile, toi loin de moi pendant plus de 9 mois.

— Mais ça fait 3 ans déjà. Et je pensais que tu étais contente que je partais et que tu sois plus libre.

— Je suis contente pour toi, fière de toi. Ton avenir sera plus génial. Les deux années de prépa, c’était plus facile. Tu pouvais rentrer quelques week-ends et toutes les vacances. On était dans le même pays. Maintenant, c’est différent. J’ai toujours été libre, tu n’as jamais été une entrave. Je n’ai pas cherché d’amants et je n’en ai jamais voulu.

— Mais ce que tu as dit tout à l’heure à propos de moi.

La, je ne savais pas quoi répondre. Je ne savais même pas quoi en penser. Je me suis tu. Je me suis mise à penser, à cogiter et ça se bousculait dans ma tête. Jan a vite compris que j’étais perdue et m’a laissée réfléchir.

Il continuait à regarder la TV et il s’endormit. Je ne pouvais pas. Je suis sortie marcher dans l’hôtel. Ça m’a toujours aidée à réfléchir.

Ça vous choquera peut-être que juste un lapsus ou une parole dite sans trop y penser entraîne autant de réactions. Et aux yeux du monde entier, il n’y avait pas de raison de cogiter. Une mère et son fils ne peuvent pas être amants. L’inceste est un si grand tabou, abominable, ...

... inacceptable.

L’inceste, j’y avais déjà pensé quand j’étais adolescente et jeune adulte. Ma famille est catholique pratiquante, mais moi je ne croyais pas à tous ces trucs. J’étais un peu amoureuse de mon père et il m’attirait physiquement durant mon adolescence. Je n’ai jamais rien tenté, mais j’y ai souvent pensé. A notre époque et avec nos générations, le sexe est devenu une forme de démonstration d’affection et d’amour. Plus l’amour est grand, plus le sexe avait du sens.

Ce sont ces pensées qui revenaient me hanter. Et je me sentais vraiment à l’aise avec. Et mon amour et ma passion pour Jan sont infinis. Donc, je n’avais aucun problème avec lui en tant qu’amant, bien sûr si lui le voudrait et surtout pas juste pour me satisfaire. Je ne voulais plus d’aucun autre homme dans ma vie. Je voulais juste avoir une connexion encore plus profonde et durable avec mon enfant, la chair de ma chair. Et faire l’amour avec mon fils ne fera que me faire sentir plus proche de lui, mais pas qu’il se sente entrave ou piège ou autre.

Je rentrai en cette fin d’après-midi dans la chambre. Plus de 4heures à marcher et à cogiter et je n’avais pas toujours de réponse. Qu’allais-je lui dire ? Pour la première fois, je me sentais nerveuse à parler avec mon fils. En rentrant dans la chambre, je le vis finir de se réveiller à cause du bruit de la porte. Et il commença à parler avant que je n’aie fini de franchir le seuil de la porte.

— Je te demande pardon, ma maman chérie. Ce que je t’ai dit a dû ...