En route vers l'Allemagne - Histoires de Sexe

En route vers l'Allemagne

... reprends possession de mon bien !
— Rhooo ! Comment il me parle ! Possession de mon bien ! Voyez-vous ça !

Il me serre contre lui, ses doigts s’enfonçant dans mes chairs :

— Bien sûr que tu es à moi ! Même si parfois, j’accepte que tu t’évades…
— Merci de laisser ta captive se balader de temps à autre, mon chouchou !
— Je veille à son petit confort, mon ange…
— C’est tout toi, ça ! Je peux dire au revoir à mon chauffeur préféré ?
— Pas de souci…
— Merci, mon chouchou !

Je quitte les bras de mon mari pour venir mettre les miens autour du cou d’Andreas :

— Et voilà, c’est fini. Ce fut un beau week-end. Au plaisir d’en refaire un nouveau !
— Compte sur moi ! Et au plus vite !

Et il m’embrasse, mettant lui aussi ses mains à mes fesses. Ah ces hommes ! Dès qu’un d’entre eux a une idée, les autres copient ! Après un long baiser, nous nous séparons. Charles intervient :

— Va te mettre dans la voiture avant que quelqu’un ne te voie cul nu ! Je vais aller chercher tes affaires !
— Bien, mon chouchou !

Je pars m’installer dans la voiture, tandis que les deux hommes se dirigent vers le camion. C’est curieusement l’image de Stephan qui flotte devant moi tandis que je m’assois. Stephan… pourquoi pas… Et ça, ni Charles, ni Andreas ne le savent. Ferais-je de Stephan mon petit jardin secret ? Je ne sais pas si c’est une bonne idée de me cacher, ça ...

... risquerait de tout briser. Non, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois, voire quatre, comme samedi soir !

Là-bas, mes hommes discutent un certain moment, puis mon mari revient avec mes affaires. Il s’installe au volant puis nous revenons à la maison. Comme moi, il a pris son lundi. Et j’ai la nette impression que, lui aussi, va abuser de ma petite et fragile personne !

Curieuse, je questionne :

— De quoi vous avez parlé ?
— D’un peu de tout, et de quand tu pourrais t’offrir un nouveau week-end…
— À peine que je suis de retour que tu veux m’éjecter ? Belle mentalité !

Il se contente de rire, les yeux rivés à la route. Je le regarde, mon homme est solide, reposant, fiable, c’est l’impression que j’ai de lui. Pas toujours folichon, ni foufou, mais il est permissif et ouvert, ce qui me va très bien. Et puis, je l’aime ! Tandis que nous sommes engagés sur une longue ligne droite, il constate :

— D’après ce que j’ai pu comprendre, tu t’es allègrement éclatée là-bas…
— C’est vrai que ce fut un week-end très… enfin… très… Tout ça, quoi ! Mais pas du tout reposant !
— J’ai cru comprendre… Tu es vraiment très fatiguée ?
— Oh-oh, je te vois venir, mon chouchou ! Mais pour toi et rien que pour toi, je peux faire un petit effort !

Houla oui, j’ai la très nette impression que, lui aussi, va abuser honteusement de ma petite et fragile personne ! Ah ces hommes !