1. Copier-Coller


    Datte: 09/06/2018, Catégories: fh, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... mieux que tu sembles le croire, je sais que tu peux être grognon, imbuvable quand on touche à ton cercle intime, plein de choses. Je… je t’étudie depuis bien des mois et des années…
    — Tu m’étudies depuis des… ? Ah bon ? Et malgré ça, malgré mon fichu caractère, tu veux quand même de moi ? Tu es maso, Nérine…
    — Oui, je sais, je suis maso…
    
    Elle relève d’un coup la tête, me fixant, une nouvelle lueur inconnue au fond de ses yeux brillants. Elle insiste :
    
    — Oui, je suis maso. Toute ma vie j’ai subi ce qu’on voulait de moi, j’ai passé mon temps à être une gentille fille, lisse, nette, propre sur elle. Mes parents étaient si fiers de moi, ils parlaient de moi à tout le monde comme étant leur si mignonne petite fille ! Et moi, au fond de moi, j’étouffais, ma vraie personnalité disparaissait sous une couche épaisse de mensonges, je n’étais plus moi, tu peux comprendre ça ?
    — Je comprends, mais pourquoi ne pas avoir changé par la suite ?
    — Quand tu vis toute ton enfance dans la peau d’une autre, cette autre devient toi-même, tout le monde ne te voit plus qu’à travers cette image forgée de toutes pièces par les années. Puis un jour, par hasard… mais je t’épargne les détails, je suis entrée dans un autre monde dans lequel je pouvais complètement dévoiler ce qu’il y avait réellement en moi. Et je me suis déchaînée !
    — Tu as peut-être trop versé dans l’autre extrême…
    
    Elle balaye ma remarque de la main :
    
    — Sans doute, mais ainsi ça faisait la moyenne !
    — C’est une façon ...
    ... de voir…
    
    Elle s’approche de moi, sinueusement, ses tétons lascivement pointés en avant sous le tissu, toujours cette lueur dans ses yeux, je reste comme rivé à son regard qui me magnétise. Elle est belle ainsi, une sorte de rayonnement émane d’elle. Je l’avais constaté sur les photos du site, mais en réel c’est encore plus marquant.
    
    Face à moi, Norine, si loin, si éloignée de la Nérine que je connais, Norine si effrayante et si fascinante dans son ensemble échancré trop sexy, son maquillage léger mais aguichant, ses yeux qui brillent étrangement ! La naissance de ses seins si visible, son dos nu, la mini-jupe qui ne cache pas grand-chose de ses jambes gainées. Trop dangereux, ultra périlleux même, mais je me fiche totalement de m’y brûler les ailes, je le sais, je commence à peine à l’admettre.
    
    — Thibault…
    — Oui, Norine ?
    
    Elle a un curieux sourire :
    
    — Norine, tu as dit…
    — Oui, j’ai dit « Norine » et je peux même te le redire… Écoute, je ne peux raisonnablement pas t’interdire d’organiser tes soirées… thématiques. Elles font partie de toi, de ton univers, et elles sont, je pense, ta soupape de décompression. Mais… si jamais, nous deux, ça se concrétise, alors tu dois absolument me promettre une chose, Nérine ou Norine, une seule chose : ne pas participer comme… invitée !
    — Tu es exclusif, je le sais. Si tu es à moi, je veux bien sacrifier tous les hommes de la terre ! Tous les exterminer, du plus petit au plus grand, sans exception !
    — Je ne t’en demande pas ...
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