1. Au Balcon


    Datte: 08/06/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds

    La fille était nue. Enfin presque... Elle ne portait qu’un slip blanc, un grand slip blanc qui montait haut sur ses hanches.
    
    Vu qu’il faisait nuit on ne voyait pas grand chose.
    
    Mais sa silhouette se détachait sombre sur la façade blanche derrière la balustrade en fer forgé du balcon. Sauf bien sûr le slip blanc qui restait blanc malgré l’obscurité, comme tâche dessinée au Tipp-ex.
    
    L’obscurité n’était pas trés obscure vu qu’on était en ville et qu’en ville il y a plein de luminosités venues de partout faisant halo baignant toute chose. Les lumières de la ville comme dirait Chaplin... City Lights.
    
    Les lumières venaient de la rue, des réverbères et des phares des autos et aussi des devantures des magasins. Les lumières venaient aussi des dizaines de fenêtres des apparts alentour avec des gens dedans, vivants, qui allaient venaient vaquaient.
    
    Les lumières ne venaient pas trop des étoiles. Ici les étoiles sont pâles surtout en été.
    
    La fille était nue à son balcon et elle téléphonait.
    
    Et moi j’étais assis sur mon lit derrière ma fenêtre ouverte et je matais.
    
    C’était l’été et c’était normal qu’elle fût nue à téléphoner à son balcon, vu la canicule.
    
    Et moi je pensais me faut, moi aussi, délacer mes godasses, retirer les chaussettes tomber le pantalon, fait chaud, non ? Pour être à l’unisson... De cette pérempelle nue à son balcon.
    
    Moi j’ai en sus tombé le boxer. Faisait vraiment chaud ce soir-là.
    
    Non ?
    
    Je matais la grande fille, ombre noire vêtue ...
    ... de simple slip blanc, téléphonant à son balcon. J’avais la main sur ma bite chaude dure bandée au gland retroussé et mes pensées tonitruaient.
    
    La fille était à son affaire de téléphonage et ne participait en rien à mes émois.
    
    Sa main droite, celle qui ne tenait pas l’iPhone, courait sur son ventre et caressait en mouvements rotatifs son nombril. Les mouvements ne semblaient pas coordonnés ordonnés mais plutôt de fantaisie.
    
    J’ai vu la main glisser doucement sur le pubis glabre et entrer subrepticement dans la culotte, par en dessous l’élastique de ceinture.
    
    Le dos de la main gonflait et moulait le fin coton et l’on devinait sans ambage deux doigts au creux et deux autres par côté caressant les plis de l’aine encadrant les charnus.
    
    Mes mains à moi étaient, elles aussi, à la tâche, l’une soulevant les roupes, l’autre serrant la hampe en tirant pour dégager totalement le gland des moiteurs de prépuce.
    
    Le lit était bas et moi j’étais assis au pied, en contre-plongée du balcon sur lequel la fille téléphonait.
    
    Ses pantomimes m’émouvaient et ma tige dressée exprimait la sincérité de mes sentiments à son encontre. Ma main passait et repassait sur le gland, maintenant sec et doux, porté haut et avide de la caresse.
    
    Je m’appliquais à suivre le rythme de la main de la fille dans sa culotte et trouvais dans cette harmonie comme une résonance d’accord musical.
    
    Ma fenêtre était ouverte et j’étais baigné des bruits de la ville. Les autos surtout qui roulaient en bas ...
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