1. Descente au Paradis (2)


    Datte: 07/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... de son vieux voisin. Marcel, de son côté, se retrouve tout en joie : la belle quadragénaire se retrouve de nouveau, sans qu’il n’y soit pour rien cette fois-ci, entre ces patounes ; elle est trempée, probablement de sueur, mais sent étonnamment bon le désodorisant féminin, et ses seins frottent contre son gros ventre à mesure qu’elle sanglote dans ses bras. La réaction ne tarde pas à se faire attendre : le vieux Monsieur sent une décharge électrique parcourir son entrejambe : d’ici quelques dizaines de secondes tout au plus, il sera au garde-à-vous. Nom de Dieu, qu’elle peut être sexy dans son petit débardeur rose et son short noir !
    
    Suzanne, elle, pleure toutes les larmes de son corps, solidement étreinte entre les pattes de son voisin. Au bout de quelques dizaines de secondes, elle se détache, juste à temps pour éviter le contact avec le membre bien durci de Marcel. La belle essuie ses larmes et fait rentrer son voisin en refermant la porte.
    
    — Hé petite, tu devrais peut-être vider ton sac, ça te ferait du bien, hein. Bon après, si tu préfères garder pour toi, c’est toi qui vois.
    
    — J’ai... J’ai entendu...
    
    J’ai entendu quoi ? Je ne vais pas lui dire que j’ai entendu un godemichet me parler dans mes pensées, alors que j’étais partie l’enterrer en montagne parce qu’il était apparu mystérieusement le matin même au milieu de mon salon.
    
    — J’ai... J’ai entendu des loups. Je... Je crois que je me suis un peu emballée, je suis tombée et je me suis fait un peu mal. ...
    ... J’ai paniqué, mais tout va bien.
    
    Marcel grimace.
    
    — C’est vrai que ça fait quelques années que j’en vois un ou deux, de temps en temps, de loin. Mais y a pas à s’inquiéter, ils descendent jamais au village ; et j’ai jamais entendu dire qu’un touriste ou qu’un habitant se soit fait attaquer. Pour l’instant, même mes moutons y ont échappé. T’inquiète pas petite, ces bêtes-là, c’est sauvage, plus c’est loin de l’homme, mieux ça se sent.
    
    Suzanne est contente : elle est parvenue à improviser un mensonge cohérent. Un problème de moins à l’horizon, dans son état, c’est toujours ça de pris. Reprenant petit à petit confiance en elle, elle sèche ses larmes et embraye :
    
    — Je ne savais pas qu’ils avaient été réintroduits dans la région. J’avoue que j’ai eu très peur ; je suis désolée de vous avoir ennuyé. Je peux vous servir quelque chose ? Thé, café ?
    
    Marcel acquiesce, et la conversation se poursuit un petit quart d’heure, jusqu’à ce que Suzanne se décide à aller mettre un vêtement sur le dos.
    
    — J’vais te laisser, petite ; tu dois avoir plein de trucs à faire. Et t’en fais pas pour les loups, ils viendront pas te chercher au milieu de ta cuisine, hein !
    
    Justement, là était tout le problème. Suzanne avait beau être une femme pragmatique et rationnelle, la situation lui fait clairement peur, et la simple idée de se retrouver seule dans cette grande maison lui donne la traque. Plongée quelques secondes, de nouveau, dans la panique, Suzanne prononce des paroles qu’elle ...
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