1. Descente au Paradis (2)


    Datte: 07/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... plus à sa place. Il est pourtant absolument sûr de l’avoir laissée ici : d’ailleurs, une légère perle de semence goûte encore sur la culotte noire du dessous. Il prend le tissu et l’essuie : mieux vaut être prudent. Se pourrait-il que...
    
    Non...
    
    Elle la porte en ce moment ? Il se pourrait très bien que, prise de panique, elle l’ait enfilée sans se rendre compte de son état. Ou alors, elle le fait marcher depuis tout à l’heure ? Dans tous les cas, mieux vaut rester prudent : il referme le tiroir et se retire de la chambre, non sans avoir vérifié que Suzanne était toujours à l’étage.
    
    Suzanne, d’ailleurs, après avoir fermé tout l’étage, s’arrête avant de redescendre. Quelque chose ne va pas, depuis tout à l’heure : sa foufoune lui gratte. Elle a l’impression que sa culotte est toute trempée alors même qu’elle ne mouille pas. En glissant délicatement un doigt dans le tissu, elle se rend compte que quelque chose de collant s’y trouve : en le portant à son nez, elle croit reconnaître l’odeur, une odeur âcre, d’une substance qui lui colle aux doigts, pas très ragoûtante. Suzanne panique : elle fonce vers la salle de bain de l’étage, ferme la porte à clef et se déshabille : quand elle retire sa culotte, de petits grumeaux blancs ornent ci et là sa foufoune fraîchement lavée. Pas de doute à avoir sur la nature de cette substance : c’est de la semence. Suzanne se rue sur le cabinet et vomit. Dans la précipitation, et avec l’adrénaline, elle n’a pas fait ...
    ... attention...
    
    Cette semence sur son corps la dégoûte, et elle en vient même à pleurer. Au bout de quelques minutes, la belle finit tout de même par se calmer.
    
    Maintenant, j’ai un ennemi. J’ai une cible, et je ne suis pas du genre à me laisser faire ou à reculer face à l’adversité. Je vais bien finir par attraper et te faire payer ce que tu m’as fait.
    
    Suzanne se nettoie, place la culotte poisseuse dans une poche de sa robe et redescend, la foufoune au vent sous sa robe de chambre. Au rez-de-chaussée, Marcel a fermé les volets et allumé la lumière : il l’attend en bas des escaliers, souriant avec compassion :
    
    — J’me suis pas permis de fermer ta chambre, je te laisse faire. Hé, petite. Ça va aller, hein, t’en fais pas.
    
    Il pose une main réconfortante sur son bras, et Suzanne lui rend son sourire. Marcel est peut-être un peu pervers, voire collant, il n’en reste pas moins profondément gentil et attentionné, la belle se met de plus en plus à véritablement le penser.
    
    — Merci d’être présent, en tout cas. Vous m’êtes d’un précieux réconfort, c’est très gentil de votre part.
    
    — Hé ! On va pas laisser la fierté du pays se faire emmerder par un petit con, ou qui que ça puisse être.
    
    Suzanne rigole. Pour l’instant, elle n’a pas encore pris la peine de faire le tour du village pour passer le bonjour à toutes les têtes connues, mais elle ne tarderait pas à le faire : il faut dire que son petit bled n’est pas véritablement très peuplé, un peu plus d’une centaine d’âmes tout au plus, ...
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