1. Julie au Golgotha


    Datte: 05/06/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Hardcore, Mature, Auteur: scribouillard, Source: xHamster

    ... jusqu’à épuisement des piles. Les deux autres condamnées sont également les jouets de spectatrices perverses qui trouvent un plaisir vicieux à provoquer des orgasmes obligatoires.
    
    Julie trouve la force de parler faiblement :
    
    — Marion, pardonne-moi de t’avoir entraînée dans cette folie !
    
    — De rien, Maman ! Pour rien au monde je n’aurais renoncé à me trouver là ! C’est fantastique ! Regarde comme tout le monde nous observe !
    
    — Bientôt, nous irons ensemble au Paradis.
    
    La bruine cesse. Le crépuscule étend peu à peu les ombres des croix dans un coucher de soleil sanglant. Pour les crucifiées, les crampes s’installent, insoutenables. Elles n’en peuvent plus. Marion et Leila supplient pour qu’on les achève – mais personne ne le fait, bien-sûr. Seule Julie sourit, heureuse de se trouver là. Une personne en bonne santé peut mettre six jours et six nuits d’atroces souffrances avant de mourir. La soif est affreuse. Les langues ne sont plus que des morceaux de carton sec. Les crucifiées n’ont même plus de larmes. Leur esprit a disjoncté. Elles ont sombré dans la folie.
    
    La nuit tombe. L’aire du sommet de la colline se vide progressivement. Seuls le plus passionnés continuent à admirer les crucifiées, tout en se masturbant frénétiquement devant cette abomination. Des corbeaux se posent sur les patibulums, les branches horizontales des croix, pour attendre patiemment que leurs repas succombent.
    
    Contrairement à ce qui est écrit dans l’Évangile, on abandonne les crucifiées à leur triste sort, en attendant que les croix fassent leur œuvre d’abomination, lentement, très lentement, dans les larmes et les gémissements.
    
    Cinq jours et cinq nuits plus tard, Julie meurt sans maudire personne, alors que les deux autres l’ont précédée de quelques heures. Elle monte directement au ciel d’où, installée près du Père, elle veille sur nous, pauvres branleurs, qui nous excitons comme des porcs sur des histoires ignobles. J’attends vos commentaires, orduriers au besoin.
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