L'homme qui portait des lunettes de soleil
Datte: 25/01/2018,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... consistante, sur la télé. Et Fatma m’était apparue abattue, négligée, comme une vielle prostituée à la retraite. Ce n’était plus celle que j’avais connue il n’y a pas si longtemps que ça ; deux semaines à peine.
— Tu peux dormir sur le canapé ou par terre, m’a-t-elle dit avant de d’entrer dans sa chambre, sans rajouter un mot.
Le canapé m’allait bien ; je m’y suis enfoncé directement, avec mes habits et mes chaussures. Je n’avais plus la force de faire autre chose que dormir.
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J’ai cru rêver en me réveillant à midi : Fatma avait eu l’idée de tout nettoyer, de tout remettre en ordre. Et s’il n’y avait pas encore quelques traces de poussière sur le canapé où j’étais couché, j’aurais vraiment cru que j’avais halluciné la veille. Fatma n’était pas là. J’ai pris une douche puis je me suis allongé sur le canapé et j’ai branché la télé. J’ai sorti le petit papier que m’avait donné Si Riadh et je l’ai retourné plusieurs fois dans ma main. J’avais une demi-heure pour prendre une décision essentielle : appeler le numéro, ou rejoindre le salon de thé. Le pour et le contre se bousculaient confusément dans ma tête, jusqu’à en avoir le vertige.
Ali m’a appelé vers treize heures ; il s’inquiétait car je n’étais pas rentré au studio. J’ai dû inventer une histoire, selon laquelle j’étais malade et j’avais préféré aller me reposer chez des proches. Je lui ai demandé de prévenir Si Zoubir que je serais de retour au salon le lendemain, certainement. Ali a ...
... raccroché en me souhaitant un prompt rétablissement. Il est vraiment gentil, Ali ; je l’aime bien, mais je n’étais pas sûr de le revoir.
Un peu plus tard, Fatma est revenue. Elle avait fait arranger ses cheveux chez un coiffeur, sans doute, car ils étaient propres et lisses ; ils ondulaient agréablement sur ses épaules et sur son dos. Elle était discrètement maquillée, avec un rouge à lèvre légèrement criard, un peu de noir sur les cils, et ses ongles étaient fraîchement manucurés, rouge foncé. Elle brillait alors qu’elle marchait dans le petit appartement, lumineuse dans un corsage blanc ajusté avec un décolleté et une jupe noire qui lui arrivait aux genoux. Elle tenait dans une main un petit bouquet de roses rouges et blanches et, dans l’autre main, deux pizzas emballées.
— Oh, je t’ai pas réveillé, j’espère… m’a-t-elle dit en feignant l’innocence.
— Non, pas du tout : je t’attendais depuis un moment.
Elle a déposé les pizzas et mis les fleurs dans un petit vase, puis nous avons mangé en nous regardant, sans rien dire.
Petit à petit, mon cœur s’était gonflé sous les regards incroyablement amoureux que présentait son beau visage. Ses yeux bruns brillaient avec chaleur comme je lui souriais, et ses joues devenaient incandescentes comme des braises. Soudain, nos regards s’enfermèrent dans un échange torride. Ma main a attiré son visage près du mien ; encore plus proche… Mes lèvres ont capturé les siennes, et ma langue s’en est allée piller sa bouche en une invasion ...