Rencontre II - Histoires de Sexe

Rencontre II

... ?
— Simplement que tu pourras venir ici, seule, sans jamais être inquiétée par des mecs trop entreprenants. Sauf si je le désirais, personne ne viendra t’accoster virilement sans avoir à subir des remontrances plus que sévères de la part de l’encadrement de l’établissement.
— Je vous remercie, mais je ne pense pas venir ici sans vous.
— Il le faudra pourtant, ma chérie, par ma propre volonté, mais aussi afin que tu t’intègres dans ce cercle. Pour nous, ce lieu est plus qu’un bar, un restaurant ou un hôtel. Tu y viendras donc prendre un verre au bar de temps à autre, et tu y étrenneras les nouvelles tenues que je t’aurai suggérées ou que j’aurai fait livrer ici, car l’établissement est également notre… bureau de poste.
— Je crains de plus en plus, mais je ferai selon vos désirs.
— J’ai quand même envie de te toucher de plus près. Inutile de te revêtir d’avantage : il faut toujours éviter de trop se cacher.

C’est sous de nombreux regards que nous quittons les lieux, moi, sac à l’épaule, et Christophe, une main sur mes reins.

Christophe m’ouvre la porte et je m’engouffre dans le véhicule. Je n’attends pas qu’il me le dise pour découvrir mes fesses avant de les poser sur le cuir.

— M’offrirais-tu l’apéritif chez toi ?
— Vous offrir l’apéritif ?
— Au minimum.
— Je pense que je n’ai pas le choix ?
— Je le pense aussi. Je crois que tu pourras ainsi te rendre plus seyante à mes yeux et te comporter plus… naturellement. M’as-tu compris ?
— Oui Christophe, mais vous ...

... m’intimidez encore.
— Je ne fais que conduire, ma chère, et vous ?

Je n’ai pas besoin de répondre et me contente de poser ma main sur le pantalon de Chris, à un endroit précis. Je manipule ainsi délicatement la grosseur entre ses cuisses et à travers un pantalon. Cela a l’air de lui plaire mais il m’interrompt :

— C’est bon ce que tu me fais, mais je ne voudrais pas tacher mon boxer trop rapidement. Dis-moi cependant la route de ta couche.
— …Tout droit, puis prenez la première à droite, et garez-vous en face du premier immeuble.

Quand la voiture s’immobilise, j’enfile ma veste et nous descendons : je ne sais plus qui je suis, qui j’étais ce matin et qui je vais devenir. J’écarte la main qui se pose sur ma hanche :

— Une seconde s’il vous plaît. J’accepterai ce toucher quand nous serons chez moi ou bien, au minimum, dans l’obscurité de l’escalier.
— Je comprends.

Je le précède dans l’escalier et sens son regard sur mon dos et, rapidement, sa main sur une jambe puis sur une de mes fesses. N’ayant pas allumé la lumière, il me faut un certain temps pour trouver la serrure, et il en profite largement pour explorer mon entrejambe. La porte à peine refermée et toujours dans l’obscurité, il m’attire à lui vigoureusement et cherche mes lèvres. Sa langue vient fouiller ma bouche tandis qu’il me serre encore.

— Je pense que tu pourrais aller ôter le côté sportif de tes vêtements, chérie.
— Tout de suite, Chris. Le salon est en face et vous devriez trouver de quoi ...